Foire aux questions
1) - Qu’est-ce que la méthanisation ?
La méthanisation constitue une voie efficace de valorisation des déchets organiques, contribuant à la transition énergétique et à la réduction de l’empreinte carbone des territoires.
La méthanisation repose sur un mécanisme comparable à la digestion naturelle. Dans un environnement fermé et dépourvu d’oxygène, appelé digesteur, des micro-organismes dégradent progressivement la matière organique. Cette fermentation anaérobie conduit à la production de biogaz, composé principalement de méthane.
Le biogaz peut être valorisé de plusieurs manières : il peut être injecté dans le réseau de gaz naturel, converti en électricité et en chaleur au moyen d’unités de cogénération, ou encore transformé en biocarburant pour l’alimentation de véhicules. Ce biogaz renouvelable constitue ainsi une source d’énergie locale et décarbonée, favorisant la diversification du mix énergétique et l’indépendance énergétique des territoires.
Le processus de méthanisation génère également un résidu organique, le digestat, constitué de la fraction non dégradée de la matière initiale. Riche en éléments fertilisants (azote, phosphore, potassium), ce digestat peut être valorisé comme amendement organique et épandu sur les terres agricoles, en substitution partielle des engrais minéraux. Cette réutilisation ferme la boucle du cycle de la matière et renforce la durabilité des systèmes agricoles.
Ainsi, la méthanisation s’inscrit pleinement dans la logique d’une économie circulaire territoriale : les déchets deviennent des ressources, l’énergie produite est consommée localement, et les co-produits retournent aux sols. Ce procédé illustre de manière concrète la complémentarité entre production d’énergie renouvelable, gestion responsable des déchets et maintien de la fertilité des sols.
Pour en savoir plus, l’ADEME propose plusieurs ressources pédagogiques, comme :
Méthanisation, une technologie émergente de production d'énergie renouvelable :
https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/amenager-territoire/energies-renouvelables-sobriete/methanisation#faq-methanisation
La méthanisation en 10 questions :
https://librairie.ademe.fr/agriculture-alimentation-foret-bioeconomie/5026-la-methanisation-en-10-questions-9791029718694.html#product-features
La méthanisation repose sur un mécanisme comparable à la digestion naturelle. Dans un environnement fermé et dépourvu d’oxygène, appelé digesteur, des micro-organismes dégradent progressivement la matière organique. Cette fermentation anaérobie conduit à la production de biogaz, composé principalement de méthane.
Le biogaz peut être valorisé de plusieurs manières : il peut être injecté dans le réseau de gaz naturel, converti en électricité et en chaleur au moyen d’unités de cogénération, ou encore transformé en biocarburant pour l’alimentation de véhicules. Ce biogaz renouvelable constitue ainsi une source d’énergie locale et décarbonée, favorisant la diversification du mix énergétique et l’indépendance énergétique des territoires.
Le processus de méthanisation génère également un résidu organique, le digestat, constitué de la fraction non dégradée de la matière initiale. Riche en éléments fertilisants (azote, phosphore, potassium), ce digestat peut être valorisé comme amendement organique et épandu sur les terres agricoles, en substitution partielle des engrais minéraux. Cette réutilisation ferme la boucle du cycle de la matière et renforce la durabilité des systèmes agricoles.
Ainsi, la méthanisation s’inscrit pleinement dans la logique d’une économie circulaire territoriale : les déchets deviennent des ressources, l’énergie produite est consommée localement, et les co-produits retournent aux sols. Ce procédé illustre de manière concrète la complémentarité entre production d’énergie renouvelable, gestion responsable des déchets et maintien de la fertilité des sols.
Pour en savoir plus, l’ADEME propose plusieurs ressources pédagogiques, comme :
https://agirpourlatransition.ademe.fr/collectivites/amenager-territoire/energies-renouvelables-sobriete/methanisation#faq-methanisation
https://librairie.ademe.fr/agriculture-alimentation-foret-bioeconomie/5026-la-methanisation-en-10-questions-9791029718694.html#product-features
2) - Comment fonctionne aujourd’hui le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier ?
Le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier est en fonctionnement depuis novembre 2017 et valorise 95,9 tonnes d’intrants par jour.
Les intrants reçus par le site de méthanisation sont issus d’activités locales industrielles et agricoles ou de collectivités. Leur arrivée sur le site se fait de manière encadrée et réglementée, en fonction des besoins, des possibilités d’accueil et selon un planning maîtrisé par l’équipe d’exploitation. Après préparation (broyage, mélange, etc.), les intrants sont envoyés dans des cuves de digestion où le processus biologique de méthanisation se déroule.
Le biogaz produit à partir des intrants en cours de dégradation est capté puis valorisé par Biogaz du Pays de Château-Gontier en produisant de l’énergie selon quatre modes de valorisation : production d’électricité injectée dans le réseau ENEDIS, alimentation d’un réseau de chaleur bénéficiant à un industriel local, production de biocarburant alimentant la station BioGNV située dans la zone industrielle de Bellitourne, injection de biométhane dans le réseau GRDF.
Le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier est l’un des rares sites de méthanisation en France permettant cette diversité de valorisation du biogaz.
Les intrants reçus par le site de méthanisation sont issus d’activités locales industrielles et agricoles ou de collectivités. Leur arrivée sur le site se fait de manière encadrée et réglementée, en fonction des besoins, des possibilités d’accueil et selon un planning maîtrisé par l’équipe d’exploitation. Après préparation (broyage, mélange, etc.), les intrants sont envoyés dans des cuves de digestion où le processus biologique de méthanisation se déroule.
Le biogaz produit à partir des intrants en cours de dégradation est capté puis valorisé par Biogaz du Pays de Château-Gontier en produisant de l’énergie selon quatre modes de valorisation : production d’électricité injectée dans le réseau ENEDIS, alimentation d’un réseau de chaleur bénéficiant à un industriel local, production de biocarburant alimentant la station BioGNV située dans la zone industrielle de Bellitourne, injection de biométhane dans le réseau GRDF.
Le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier est l’un des rares sites de méthanisation en France permettant cette diversité de valorisation du biogaz.
3) - Quel est le projet présenté par Biogaz du Pays de Château-Gontier ?
Fort de 8 ans d’engagement au service de l’économie circulaire sur le territoire, Biogaz du Pays de Château-Gontier souhaite renforcer sa contribution au développement durable local en augmentant la production d’énergie verte grâce à la valorisation de nouveaux gisements de biodéchets triés à la source ou d’autres intrants issus des industries du territoire.
Le projet prévoit l’augmentation de la capacité de traitement globale du site, qui pourra alors traiter jusqu'à 219 tonnes d’intrants par jour.
Pour accompagner ce projet, plusieurs aménagements seront réalisés, notamment : création de stockages supplémentaires d’intrants et de digestats, augmentation de la capacité d’hygiénisation, nouvelle cuve de digestion, amélioration de la gestion des eaux pluviales, modernisation et extension du système de traitement de l’air.
Le projet prévoit l’augmentation de la capacité de traitement globale du site, qui pourra alors traiter jusqu'à 219 tonnes d’intrants par jour.
Pour accompagner ce projet, plusieurs aménagements seront réalisés, notamment : création de stockages supplémentaires d’intrants et de digestats, augmentation de la capacité d’hygiénisation, nouvelle cuve de digestion, amélioration de la gestion des eaux pluviales, modernisation et extension du système de traitement de l’air.
4) - Comment sera valorisée l’énergie verte produite par le projet ?
Le site conservera les quatre voies de valorisation existantes (électricité, chaleur, carburant bioGNV, biométhane). L’injection de biométhane dans le réseau GRDF sera augmentée.
Avec le projet, l’énergie verte produite par Biogaz du Pays de Château-Gontier sera équivalente à la consommation d’énergie de près de 53 % de la population de la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Données :
• Energie Partagée 2025 : 1 203 kWhélectricité/an/habitant et 4 500 kWhgaz/an/habitant,
• Recensement INSEE 2022
Avec le projet, l’énergie verte produite par Biogaz du Pays de Château-Gontier sera équivalente à la consommation d’énergie de près de 53 % de la population de la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Données :
• Energie Partagée 2025 : 1 203 kWhélectricité/an/habitant et 4 500 kWhgaz/an/habitant,
• Recensement INSEE 2022
5) - En quoi le projet permet-il de réduire les gaz à effet de serre ?
Un bilan carbone réalisé en 2023 a évalué les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’activité de méthanisation du site de Biogaz du Pays de Château-Gontier. Cette étude a pris en compte l’ensemble du cycle de vie : émissions du procédé, en amont (transport, production des intrants, électricité) et en aval (utilisation du biométhane, épandage du digestat).
La méthanisation permet d’éviter des émissions grâce à :
• La substitution du gaz naturel par du biométhane,
• La meilleure gestion des effluents d’élevage et des biodéchets,
• Le remplacement partiel des engrais chimiques par les digestats.
Le résultat indique que la production et l’utilisation du biogaz et du biométhane sur le site génèrent environ 3 000 tCO₂eq. Sans méthanisation, les émissions auraient atteint 6 800 tCO₂eq. Ainsi, le site permet d’éviter environ 3 800 tCO₂eq par an.
L’augmentation de capacité envisagée porterait ce gain à 10 000 tCO₂eq/an, soit l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de 1 100 habitants. Données ADEME 2025 : 9 tCO₂eq/habitant/an.
Ce bilan carbone est à l’image de la logique d’économie circulaire défendue par le projet de Biogaz du Pays de Château-Gontier.
La méthanisation permet d’éviter des émissions grâce à :
• La substitution du gaz naturel par du biométhane,
• La meilleure gestion des effluents d’élevage et des biodéchets,
• Le remplacement partiel des engrais chimiques par les digestats.
Le résultat indique que la production et l’utilisation du biogaz et du biométhane sur le site génèrent environ 3 000 tCO₂eq. Sans méthanisation, les émissions auraient atteint 6 800 tCO₂eq. Ainsi, le site permet d’éviter environ 3 800 tCO₂eq par an.
L’augmentation de capacité envisagée porterait ce gain à 10 000 tCO₂eq/an, soit l’équivalent de l’empreinte carbone annuelle de 1 100 habitants. Données ADEME 2025 : 9 tCO₂eq/habitant/an.
Ce bilan carbone est à l’image de la logique d’économie circulaire défendue par le projet de Biogaz du Pays de Château-Gontier.
6) - Comment est valorisé le digestat produit par l’unité de méthanisation, et dans quelles conditions son usage est-il encadré ?
Le digestat est valorisé en épandage avec des agriculteurs partenaires. Ces agriculteurs utilisent le digestat pour fertiliser leurs cultures et amender leurs sols.
Avec le projet, la production de digestat sera augmentée. Ainsi, de nouveaux exploitants ont été intégrés à l’extension du plan d’épandage. Une étude préalable à l’épandage est présentée dans le dossier d’autorisation et permet de préciser les modalités d’épandage (distances d’éloignement, aptitudes des parcelles, périodes d’interdiction, doses conseillées) telles que définies par les réglementations nationales et locales.
La quantité de digestat produite après l’extension permettra de substituer l’équivalent de 1 500 tonnes d’engrais de synthèse du type Ammonitrate 33.5.
Conformément aux obligations réglementaires de traçabilité, des bordereaux d’épandage sont édités afin d’identifier les parcelles et les quantités épandues. De plus, chaque campagne d’épandage (2 campagnes par an) fait l’objet d’un prévisionnel d’épandage et des bilans agronomiques semestriels sont réalisés. Ces informations sont transmises aux services préfectoraux.
Cette traçabilité permet de garantir la bonne utilisation du digestat et le respect du cadre réglementaire applicable.
Avec le projet, la production de digestat sera augmentée. Ainsi, de nouveaux exploitants ont été intégrés à l’extension du plan d’épandage. Une étude préalable à l’épandage est présentée dans le dossier d’autorisation et permet de préciser les modalités d’épandage (distances d’éloignement, aptitudes des parcelles, périodes d’interdiction, doses conseillées) telles que définies par les réglementations nationales et locales.
La quantité de digestat produite après l’extension permettra de substituer l’équivalent de 1 500 tonnes d’engrais de synthèse du type Ammonitrate 33.5.
Conformément aux obligations réglementaires de traçabilité, des bordereaux d’épandage sont édités afin d’identifier les parcelles et les quantités épandues. De plus, chaque campagne d’épandage (2 campagnes par an) fait l’objet d’un prévisionnel d’épandage et des bilans agronomiques semestriels sont réalisés. Ces informations sont transmises aux services préfectoraux.
Cette traçabilité permet de garantir la bonne utilisation du digestat et le respect du cadre réglementaire applicable.
7) - Quel sera l’impact du projet sur le trafic routier dans la zone ?
Le projet augmentera le trafic routier lié au fonctionnement du site, mais cela restera négligeable par rapport au trafic actuel, notamment sur la route nationale RN 162 et la route départementale RD 28 qui sont les deux principaux axes d’accès à la zone industrielle de Bellitourne. D’après les données de comptage, le trafic lié au fonctionnement du site de Biogaz du Pays de Château-Gontier représentera une augmentation de mois de 1 % par rapport au trafic actuel sur les deux accès principaux à la zone industrielle de Bellitourne. Données : Comptages routiers DREAL Pays de la Loire, 2016.
L’augmentation estimée du trafic routier dans le cadre du projet restera non significative et compatible avec les activités de la zone industrielle de Bellitourne.
La desserte de la partie ouest et nord-ouest est notamment facilitée par le Viaduc de la Mayenne, ouvert en 2022, qui évite la traversée de la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Les mesures suivantes sont mises en place : les livraisons, le chargement des intrants et la manutention des digestats auront lieu exclusivement pendant la journée aux horaires d’ouverture du site et uniquement hors week-end et jours fériés.
De plus, le projet prévoit la création d’une seconde entrée sur le site, ceci permettra de diminuer l’affluence par entrée et donc de mieux gérer les véhicules accueillis sur le site.
L’augmentation estimée du trafic routier dans le cadre du projet restera non significative et compatible avec les activités de la zone industrielle de Bellitourne.
La desserte de la partie ouest et nord-ouest est notamment facilitée par le Viaduc de la Mayenne, ouvert en 2022, qui évite la traversée de la ville de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Les mesures suivantes sont mises en place : les livraisons, le chargement des intrants et la manutention des digestats auront lieu exclusivement pendant la journée aux horaires d’ouverture du site et uniquement hors week-end et jours fériés.
De plus, le projet prévoit la création d’une seconde entrée sur le site, ceci permettra de diminuer l’affluence par entrée et donc de mieux gérer les véhicules accueillis sur le site.
8) - Comment le projet prend-il en compte la gestion des odeurs ?
Les principales odeurs d’un site de méthanisation sont dues aux ouvrages de stockage des intrants et aux zones de manipulation des matières comme les trémies d’incorporation. D’autres odeurs plus diffuses peuvent être ressenties à proximité des modules d’hygiénisation, de la zone d’épuration du gaz et aux abords directs du biofiltre. Données : Projet EPIQUE-FM 2021-2023, Air Pays de la Loire.
En plus de l’étude d’odeur réalisée en 2019 démontrant le respect des valeurs réglementaires de perception d’odeur, le site a intégré la démarche volontaire AQAMETHA initiée par Atmo France, qui vise à consolider les connaissances des niveaux de pollution de l’air et d’odeurs de la filière méthanisation. Ainsi, une étude spécifique avec une approche objectivée a été réalisée sur le site en juin 2022 pour analyse la diffusion des odeurs et la concentration en ammoniac (NH₃) et sulfure d’hydrogène (H₂S) sur le site et alentours.
Les concentrations en H₂S étaient inférieures au seuil de détection. Les résultats démontrent qu'au niveau des tiers les plus proches sous le vent, les odeurs perçues sont classées comme de faible intensité et les concentrations en ammoniac sont similaires aux valeurs témoins.
Le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier est actuellement équipé d’un biofiltre, il s’agit d’un système de traitement des odeurs par biofiltration permettant de réduire les polluants odorants présents dans l’air capté grâce à l’activité métabolique de micro-organismes.
Le projet inclut aussi plusieurs mesures de réduction des odeurs :
• Durée de stockage des intrants strictement limitée,
• Opérations les plus odorantes réalisées en bâtiment fermé,
• Stockages couverts d’intrants (hors intrants végétaux),
• Stockages couverts de digestats,
• Mise en place d’un nouveau biofiltre adapté à l’augmentation de capacité.
Par ailleurs, des campagnes de suivi des odeurs seront effectuées lors de la mise en service du projet et le contrôle du biofiltre sera réalisé tous les trois ans. Le site tient à jour un registre des éventuelles plaintes et un plan d’action est mis en place en cas de nuisance signalée.
En plus de l’étude d’odeur réalisée en 2019 démontrant le respect des valeurs réglementaires de perception d’odeur, le site a intégré la démarche volontaire AQAMETHA initiée par Atmo France, qui vise à consolider les connaissances des niveaux de pollution de l’air et d’odeurs de la filière méthanisation. Ainsi, une étude spécifique avec une approche objectivée a été réalisée sur le site en juin 2022 pour analyse la diffusion des odeurs et la concentration en ammoniac (NH₃) et sulfure d’hydrogène (H₂S) sur le site et alentours.
Les concentrations en H₂S étaient inférieures au seuil de détection. Les résultats démontrent qu'au niveau des tiers les plus proches sous le vent, les odeurs perçues sont classées comme de faible intensité et les concentrations en ammoniac sont similaires aux valeurs témoins.
Le site de Biogaz du Pays de Château-Gontier est actuellement équipé d’un biofiltre, il s’agit d’un système de traitement des odeurs par biofiltration permettant de réduire les polluants odorants présents dans l’air capté grâce à l’activité métabolique de micro-organismes.
Le projet inclut aussi plusieurs mesures de réduction des odeurs :
• Durée de stockage des intrants strictement limitée,
• Opérations les plus odorantes réalisées en bâtiment fermé,
• Stockages couverts d’intrants (hors intrants végétaux),
• Stockages couverts de digestats,
• Mise en place d’un nouveau biofiltre adapté à l’augmentation de capacité.
Par ailleurs, des campagnes de suivi des odeurs seront effectuées lors de la mise en service du projet et le contrôle du biofiltre sera réalisé tous les trois ans. Le site tient à jour un registre des éventuelles plaintes et un plan d’action est mis en place en cas de nuisance signalée.
9) - Y a-t-il des risques pour la santé des habitants à proximité ?
L’unité de méthanisation est située dans la zone industrielle de Bellitourne, à plus de 200 mètres des habitations.
Seuls des déchets organiques non dangereux sont réceptionnés et traités par Biogaz du Pays de Château-Gontier. De plus, le dossier de demande d’autorisation comprend une étude des risques sanitaires dont les conclusions mettent en évidence des résultats de mesure bien en dessous des seuils réglementaires et l’absence de risque pour les populations voisines.
Seuls des déchets organiques non dangereux sont réceptionnés et traités par Biogaz du Pays de Château-Gontier. De plus, le dossier de demande d’autorisation comprend une étude des risques sanitaires dont les conclusions mettent en évidence des résultats de mesure bien en dessous des seuils réglementaires et l’absence de risque pour les populations voisines.
10) - Quels sont les impacts du projet sur le milieu naturel et quels sont les aménagements prévus par le porteur de projet ?
Les inventaires saisonniers réalisés par le bureau d’études écologues sur le site du projet ont permis d’identifier des enjeux pour certaines espèces animales, telles que le Grand Capricorne, l’Ecureuil Roux, certains chiroptères et oiseaux nicheurs, dont l’habitat pourrait être impacté par le projet.
L’exploitant a prévu différentes mesures afin d’éviter, de réduire et de compenser les impacts de son projet sur le milieu naturel.
Dans un premier temps, l’emprise du projet a été adaptée de manière itérative avec le bureau d’études écologues afin d’éviter les habitats à forts enjeux, tout en tenant compte des aspects techniques et économiques du projet.
Ensuite, des mesures de réduction en phase de travaux sont prévues : accompagnement écologue durant la phase travaux, mise en place de dispositifs de gestion des écoulements, mise en place de barrières anti-retour, etc. En phase d’exploitation, il est prévu d’aménager des clôtures perméables à la petite faune pour assurer la continuité écologique.
Enfin, dans le but d’éviter toute perte de biodiversité, des mesures de compensation sont prévues sur le site du projet, ainsi que sur des sites extérieurs dans le cadre d’un partenariat avec le lycée agricole du Haut-Anjou. Les mesures concernent la création, le maintien et le renforcement de haies, la plantation de bosquets, l’installation de gîtes et refuges artificiels, ou encore la mise en place de pratiques de fauche adaptées. Une convention est mise en place afin d’assurer la mise en place et le suivi des mesures compensatoires pendant une durée de 15 ans.
Le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel a émis un avis favorable sans réserve le 04 septembre 2025 à la suite de la présentation du projet de Biogaz du Pays de Château-Gontier, dans le cadre de la demande de dérogation espèce protégée associée à la demande d’autorisation environnementale.
L’exploitant a prévu différentes mesures afin d’éviter, de réduire et de compenser les impacts de son projet sur le milieu naturel.
Dans un premier temps, l’emprise du projet a été adaptée de manière itérative avec le bureau d’études écologues afin d’éviter les habitats à forts enjeux, tout en tenant compte des aspects techniques et économiques du projet.
Ensuite, des mesures de réduction en phase de travaux sont prévues : accompagnement écologue durant la phase travaux, mise en place de dispositifs de gestion des écoulements, mise en place de barrières anti-retour, etc. En phase d’exploitation, il est prévu d’aménager des clôtures perméables à la petite faune pour assurer la continuité écologique.
Enfin, dans le but d’éviter toute perte de biodiversité, des mesures de compensation sont prévues sur le site du projet, ainsi que sur des sites extérieurs dans le cadre d’un partenariat avec le lycée agricole du Haut-Anjou. Les mesures concernent la création, le maintien et le renforcement de haies, la plantation de bosquets, l’installation de gîtes et refuges artificiels, ou encore la mise en place de pratiques de fauche adaptées. Une convention est mise en place afin d’assurer la mise en place et le suivi des mesures compensatoires pendant une durée de 15 ans.
Le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel a émis un avis favorable sans réserve le 04 septembre 2025 à la suite de la présentation du projet de Biogaz du Pays de Château-Gontier, dans le cadre de la demande de dérogation espèce protégée associée à la demande d’autorisation environnementale.





