Cette version 2 du SCOT de Maurienne est plus précis que la première version. Celle-ci prend notamment en compte les travaux du tunnel Lyon/Turin. Ceux-ci ont des impacts importants en Maurienne sur la qualité de l'air, la détérioration de milieux naturels, les incidences sur les ressources en eau (réduction des périmètres de captage des eaux potables + assèchements de la montage dus aux percements). De ce fait le SCOT de Maurienne et les plans d'urbanisme doivent être plus respectueux. Il convient que cette détérioration de notre environnement soit compensée. N'oublions pas que nous sommes dans une ère de réchauffement climatique beaucoup plus importante dans les Alpes que dans le reste du territoire. De nombreux glaciers vont très certainement disparaitre, la neige sera de moins en moins présente... et la ressource en eau se raréfie de plus en plus. Les Alpes doivent être considérée comme un château d'eau.
Il conviendra que dans leurs déclinaisons les documents locaux d'urbanisme prennent en compte ces éléments et que l'on arrête de privilégier les investissements sur le ski. J'étais disposé à déposer un avis favorable mais face à ces arguments je suis contraint de donner un avis réservé et donc défavorable.
N° 3 : 7 octobre 2025 - 10:24
Auteur : PASCALE TOLFO
Son avis : Favorable
SCOT MAURIENNE ENQUÊTE PUBLIQUE
OBSERVATIONS :
le SCOT met en évidence les enjeux majeurs liés à l’évolution et à la pérennisation des
domaines skiables et des stations de montagne. Il souligne la nécessité d’adapter ces
territoires aux défis du changement climatique et aux mutations économiques, en misant sur
la diversification et la multi-saisonnalité des offres touristiques.
Une attention particulière est accordée à la structuration et à la valorisation des activités
cyclosportives et VTT, afin de renforcer la position de leader et d’enrichir l’attractivité des
destinations. L’objectif est également de développer des offres différenciantes à forte valeur
ajoutée, tout en respectant les spécificités propres à chaque vallée.
Enfin, le scot insiste sur la complémentarité entre les activités de loisirs indoor et de plein
air, qu’elles soient touristiques, locales ou scolaires, pour garantir une expérience complète
et soutenir l’économie locale tout au long de l’année.
La mutualisation et la liaison entre deux stations de ski : un levier stratégique pour la
durabilité et l’attractivité des territoires de montagne
La mutualisation et la mise en réseau de deux stations de ski constituent aujourd’hui une
stratégie clé pour renforcer la compétitivité, la résilience et l’attractivité des territoires de
montagne face aux défis économiques et climatiques.
D’un point de vue économique, la liaison entre deux stations permet d’optimiser les
investissements en partageant les infrastructures (remontées mécaniques, enneigement
artificiel, transport, accueil touristique) et les services communs (communication, billetterie,
maintenance, formation du personnel). Cette approche collaborative réduit les coûts fixes,
améliore la rentabilité et crée des synergies commerciales. Les stations peuvent ainsi
proposer des forfaits communs, une billetterie intégrée et des événements partagés,
renforçant l’image d’un domaine élargi et plus attractif pour la clientèle nationale et
internationale.
Sur le plan touristique, la mutualisation permet de créer un domaine skiable plus vaste,
diversifié et cohérent, capable d’attirer des clientèles variées. Une liaison bien pensée (par
remontée mécanique, navette ou itinéraire skiable) offre aux visiteurs une expérience
renouvelée, favorise la fidélisation et encourage les séjours plus longs. Cette
complémentarité entre stations peut aussi permettre de mieux équilibrer les flux
touristiques, en évitant la surfréquentation d’un seul site et en valorisant des zones moins
exploitées.
D’un point de vue environnemental et territorial, la mutualisation offre l’opportunité de
repenser les usages à l’échelle du massif. En partageant les ressources et en coordonnant
les aménagements, les stations peuvent limiter la redondance des infrastructures, réduire
leur empreinte écologique et favoriser une meilleure intégration paysagère. La coopération
territoriale permet aussi d’envisager des stratégies communes de diversification quatre
saisons : activités estivales, itinéraires de randonnée, VTT, bien-être ou tourisme
patrimonial.
Enfin, sur le plan social et institutionnel, la mutualisation encourage la solidarité entre
acteurs locaux (collectivités, exploitants, hébergeurs, commerçants) et renforce la
gouvernance partagée du territoire. Elle favorise une vision collective du développement
touristique, basée sur la complémentarité plutôt que sur la concurrence.
En somme, la liaison entre deux stations n’est pas qu’un projet technique ou commercial :
c’est un véritable projet de territoire, au service de la durabilité, de l’attractivité et de la
vitalité économique des montagnes. il faut donc encourager et soutenir les projets de liaison
Pour pouvoir se prononcer sur ce SCOT, il faudrait, soit avoir suivi l'intégralité des travaux, soit avoir lu l'intégralité du dossier. N'ayant fait ni l'un, ni l'autre, je ne me prononcerai pas. Je me permets toutefois de faire une remarque concernant l'utilisation des ressources naturelles pour le BTP et la prévision d'accroitre les carrières existantes et donc de continuer de défigurer notre territoire. Je regrette vivement que le SCOT n'ait pas donné une orientation forte vers les matériaux biossourcé pour les constructions d'habitations individuelles et collectives. La construction en bois, paille ou chanvre est aujourd'hui bien maitrisée et son développement permettrait de réduire considérablement l'extraction de ressources minérales.
N° 1 : 3 octobre 2025 - 10:24
Auteur : Bruno BAL-FONTAINE
Son avis : Ne se prononce pas
* Comme l'Etude Climsnow le montre, l'horizon s'annonce bouché vers 2050. Particulièrement pour les domaines nordiques, qui ne pourront pas compter la neige de culture.
Quel avenir l'hiver pour les domaines nordiques, avec une neige qui va se raréfier ?
Pour éviter d'hypothéquer l'avenir de ces domaines, je demande au SCOT d'interdire tout programme immobilier d'envergure dans ces domaines.
Construire des résidences de tourisme qui n'auront plus lieu d'être dans moins de 25 ans est suicidaire : le tourisme 4 saisons, s'il a un avenir, n'auront pas besoin des ces lits supplémentaires.
Que les élus se battent afin d'avoir les moyens législatifs de se battre contre les lits froids, oui.
* Aucun chiffrage dans toutes les orientations souhaitées. Est-ce voulu ou est-ce trop difficile à estimer ?
SCoT du Pays de la Maurienne
Il conviendra que dans leurs déclinaisons les documents locaux d'urbanisme prennent en compte ces éléments et que l'on arrête de privilégier les investissements sur le ski. J'étais disposé à déposer un avis favorable mais face à ces arguments je suis contraint de donner un avis réservé et donc défavorable.
OBSERVATIONS :
le SCOT met en évidence les enjeux majeurs liés à l’évolution et à la pérennisation des
domaines skiables et des stations de montagne. Il souligne la nécessité d’adapter ces
territoires aux défis du changement climatique et aux mutations économiques, en misant sur
la diversification et la multi-saisonnalité des offres touristiques.
Une attention particulière est accordée à la structuration et à la valorisation des activités
cyclosportives et VTT, afin de renforcer la position de leader et d’enrichir l’attractivité des
destinations. L’objectif est également de développer des offres différenciantes à forte valeur
ajoutée, tout en respectant les spécificités propres à chaque vallée.
Enfin, le scot insiste sur la complémentarité entre les activités de loisirs indoor et de plein
air, qu’elles soient touristiques, locales ou scolaires, pour garantir une expérience complète
et soutenir l’économie locale tout au long de l’année.
La mutualisation et la liaison entre deux stations de ski : un levier stratégique pour la
durabilité et l’attractivité des territoires de montagne
La mutualisation et la mise en réseau de deux stations de ski constituent aujourd’hui une
stratégie clé pour renforcer la compétitivité, la résilience et l’attractivité des territoires de
montagne face aux défis économiques et climatiques.
D’un point de vue économique, la liaison entre deux stations permet d’optimiser les
investissements en partageant les infrastructures (remontées mécaniques, enneigement
artificiel, transport, accueil touristique) et les services communs (communication, billetterie,
maintenance, formation du personnel). Cette approche collaborative réduit les coûts fixes,
améliore la rentabilité et crée des synergies commerciales. Les stations peuvent ainsi
proposer des forfaits communs, une billetterie intégrée et des événements partagés,
renforçant l’image d’un domaine élargi et plus attractif pour la clientèle nationale et
internationale.
Sur le plan touristique, la mutualisation permet de créer un domaine skiable plus vaste,
diversifié et cohérent, capable d’attirer des clientèles variées. Une liaison bien pensée (par
remontée mécanique, navette ou itinéraire skiable) offre aux visiteurs une expérience
renouvelée, favorise la fidélisation et encourage les séjours plus longs. Cette
complémentarité entre stations peut aussi permettre de mieux équilibrer les flux
touristiques, en évitant la surfréquentation d’un seul site et en valorisant des zones moins
exploitées.
D’un point de vue environnemental et territorial, la mutualisation offre l’opportunité de
repenser les usages à l’échelle du massif. En partageant les ressources et en coordonnant
les aménagements, les stations peuvent limiter la redondance des infrastructures, réduire
leur empreinte écologique et favoriser une meilleure intégration paysagère. La coopération
territoriale permet aussi d’envisager des stratégies communes de diversification quatre
saisons : activités estivales, itinéraires de randonnée, VTT, bien-être ou tourisme
patrimonial.
Enfin, sur le plan social et institutionnel, la mutualisation encourage la solidarité entre
acteurs locaux (collectivités, exploitants, hébergeurs, commerçants) et renforce la
gouvernance partagée du territoire. Elle favorise une vision collective du développement
touristique, basée sur la complémentarité plutôt que sur la concurrence.
En somme, la liaison entre deux stations n’est pas qu’un projet technique ou commercial :
c’est un véritable projet de territoire, au service de la durabilité, de l’attractivité et de la
vitalité économique des montagnes. il faut donc encourager et soutenir les projets de liaison
Quel avenir l'hiver pour les domaines nordiques, avec une neige qui va se raréfier ?
Pour éviter d'hypothéquer l'avenir de ces domaines, je demande au SCOT d'interdire tout programme immobilier d'envergure dans ces domaines.
Construire des résidences de tourisme qui n'auront plus lieu d'être dans moins de 25 ans est suicidaire : le tourisme 4 saisons, s'il a un avenir, n'auront pas besoin des ces lits supplémentaires.
Que les élus se battent afin d'avoir les moyens législatifs de se battre contre les lits froids, oui.
* Aucun chiffrage dans toutes les orientations souhaitées. Est-ce voulu ou est-ce trop difficile à estimer ?