Parc d'excellence industrielle à Hatten

Liste des observations
N° 108 : 6 decembre 2025 - 12:39
Auteur : Dorian Faucon
Organisation : Les Becs Rouges
Informé du projet de parc d’excellence industrielle à Hatten et concerné par ses incidences possibles sur l’environnement, l’eau, les paysages et l’organisation du territoire, je souhaite contribuer à la présente enquête publique environnementale. Cette contribution expose les éléments qui, à mon sens, ne permettent pas de considérer le projet comme suffisamment soutenable ou justifié en l’état, et qui me conduisent à me positionner défavorablement par rapport au projet soumis à l’enquête. Il présente, sous la format d'un projet individuel, une stratégie qui fait clairement parti d'un plan plus large, avec d'autres acteurs, sur l'ensemble du territoire alsaciens.

Le projet de ZAC repose essentiellement sur une promesse de « parc d’excellence », mais sans qu’aucun industriel ne soit identifié. Les annonces d’emplois ne sont accompagnées d’aucune information concrète : ni métiers, ni procédés, ni volumes d’activité, ni plan de montée en charge. On demande donc au territoire d’accepter des aménagements lourds au nom d’une projection entièrement spéculative. Ces aménagements n'ont pas un impact neutre sur l'environnement et sur les contribuables.

Ces incertitudes sont aggravées par la nature même de la filière mise en avant. Les retours techniques de projets similaires à l’étranger montrent une instabilité forte : interruptions fréquentes, corrosion, dépendance à une chaleur continue non garantie, sous-produits difficiles à traiter. En outre, le marché du lithium connaît une baisse historique, passant d’environ 80 000 $/t en 2020 à 10 000 $ aujourd’hui. Miser sur une filière dont les fondements économiques se dégradent rapidement expose le territoire à un risque important d’infrastructures sous-utilisées.

Le statut PENE est souvent évoqué ou suggéré, mais la réalité est toute autre : la ZAC n’est pas un projet PENE. La quasi-totalité des surfaces artificialisées sera imputée au territoire local, en contradiction avec les exigences de sobriété foncière. Ce point fondamental n’est pas présenté clairement au public.

Le dossier reste également silencieux sur les impacts en matière de trafic routier et d’infrastructures. Une zone de cette ampleur génère nécessairement une augmentation des flux : camions, transport de matières premières, réactifs, pièces techniques, résidus, déplacement des salariés. Aucun chiffrage n’est proposé, alors même que le réseau local n’est pas dimensionné pour absorber de tels volumes sans conséquences sur la sécurité et la qualité de vie des habitants.

Enfin, l’ensemble de la stratégie repose sur un morcellement des procédures qui empêche toute vision régionale. Le projet concerne pourtant tout l’arc rhénan et aurait dû être soumis à un débat public encadré par la CNDP.

Les incertitudes sont majeures ; les destructions d’espaces agricoles et les impacts sur les infrastructures seraient, eux, définitifs. Pour ces raisons, je formule un avis défavorable au projet de ZAC de Hatten.
N° 107 : 6 decembre 2025 - 09:21
Auteur : anonyme
Préservez vos espaces, ce genre de projet n'a pas sa place dans une petite commune, historique qui plus est..
N° 106 : 5 decembre 2025 - 23:13
Auteur : anonyme
Pour l'environnement :
N'importe quel projet qui prévoit de bétonner autant de terres arables (puits de carbonne) ne peut porter l'étiquette de "projet écologique".
C'est un non-sens et les personnes qui décident de ces projets semblent être, au mieux ignorantes des caractéristiques des écosystèmes terrestres (dont certains sont enseignés à l'école en niveau élémentaire), et c'est inquiétant; au pire des opportunistes qui n'ont comme objectif que le profit, quoi qu'il en coûte; et c'est effrayant. La proximité de la forêt de Haguenau, classée en zone Natura 2000, doit aussi être prise en compte. On ne peut pas sacrifier les espaces naturels et leurs hôtes indéfiniment sans conséquences dramatiques sur notre propre survie.
En raison de son impact sur l'environnemental, je suis défavorable à ce projet.

Pour le bien-être des habitants :
A Betschdorf, on vient de ressentir un nouveau séisme induit par la centrale de Rittershoffen. Mais on continu de nous dire que cette technologie de forage est maîtrisée et que le risque de dégâts duent aux séismes est sous contrôle.
Qu'en sera t'il lorsque celle de Schwabwiller commencera les forages ? Et les autres qui sont encore en projets ?
Parce que ressentir ces séismes est angoissant et porte atteinte au bien-être des résidents, je suis défavorable à ce projet. Et c'est sans parler des risques de dégâts sur les habitations. Les entreprises en cause dédommagerons t-elles les propriétaires ?
A vendenheim, ils attendent toujours...

En ce qui concerne les infrastructures routières :
Striebig surcharge déjà pas mal le secteur avec les poids lourds. Cette ZAC aura, elle aussi, besoin de son lot de camions pour fonctionner. Si le traffic est surchargé,ce sera une nouvelle occasion de raser des espaces naturels pour désengorger le traffic routier.
Parce que nos infrastructures routières ont une limite, je ne suis pas favorable à ce projet.


Sur le plan économique :
Le projet de ZAC à Hatten n'a de sens que si la productivité de ces puits d'extraction de lithium et de production de chaleur géothermique est au rdv.
En sachant que le marché du lithium est en chute libre (d’environ 80 000 $/tonne en 2020 à 10 000 $ aujourd’hui), que deviendra cette ZAC lorsqu'il n'y aura plus suffisamment d'argent à se faire pour les industriels ?
Parce que demander aux habitants d'accepter ce projet en ne se fondant que sur de la spéculation financière ou en promettant des emplois stables (en admettant que quelques Hattenois.es aient les compétences requises pour ce domaine d'activité très spécifique) me semble être de la poudre aux yeux, je suis défavorable à ce projet.
N° 105 : 5 decembre 2025 - 21:48
Auteur : Sandrine Jacoby
Organisation : Collectif Les Becs Rouges
Je souhaite contribuer à l’enquête publique environnementale concernant le projet de parc d’excellence industrielle à Hatten. Je suis personnellement très défavorable à ce projet, pour les raisons suivantes :

Je suis particulièrement préoccupée par ses incidences possibles sur l’environnement, que ce soit sur l’eau ou les paysages ou sur l’organisation du territoire.

Les impacts en matière de trafic routier et d’infrastructures ne sont pas mentionnés dans le dossier. Une importante augmentation des flux est à prévoir : camions, transport de matières premières, réactifs, pièces techniques, résidus, déplacement des salariés. Aucun chiffrage n’est proposé, alors même que le réseau local n’est pas dimensionné pour absorber de tels volumes sans conséquences néfastes sur la sécurité et la qualité de vie des habitants.

Le statut de Projet d’Envergure Nationale ou Européenne est souvent évoqué ou suggéré à tort, puisque la ZAC n’est pas un projet PENE. La quasi-totalité des surfaces artificialisées sera imputée au territoire local, en contradiction avec les exigences de sobriété foncière. Ce point fondamental n’est pas présenté clairement au public.

Le projet de ZAC nous est présenté comme un futur « parc d’excellence ». Or aucun industriel n’est identifié, aucun procédé n’est connu, et le volume d’activité n’est pas annoncé. On nous promet des emplois. De quelle nature seront-ils ? Quels seront les métiers concernés ?

L’ensemble de la stratégie visant à la création de ce projet repose sur un morcellement des procédures qui empêche toute vision régionale. Le projet concerne pourtant tout l’arc rhénan et aurait dû être soumis à un débat public encadré par la CNDP. Ce choix laisse planer de forts doutes quant à l’intégrité des porteurs du projet

Je ne suis par ailleurs pas persuadée que la filière du lithium soit une filière d’avenir. Des projets similaires à l’étranger montrent une forte instabilité : interruptions fréquentes, corrosion, dépendance à une chaleur continue non garantie, sous-produits difficiles à traiter. De plus, le marché du lithium connaît une baisse historique, passant d’environ 80 000 $/t en 2020 à 10 000 $ aujourd’hui. Est-il raisonnable de miser sur une filière dont les fondements économiques se dégradent aussi rapidement ? En s’exposant à un risque important de sous-utilisation de lourdes infrastructures ?

Les aménagements prévus sont très lourds, et trop d’interrogations subsistent. Les destructions d’espaces agricoles et les impacts sur les infrastructures seront, eux, définitifs.



Sandrine Jacoby, membre du collectif Les Becs Rouges
Pièce jointe : 944_num105.pdf
N° 104 : 5 decembre 2025 - 20:19
Auteur : GEORGES DRION
Madame la Commissaire Enquêtrice,
Mo, premier email a été tronqué, eut-être du fait qu'il y avait 2 fichiers PDF. J'inclus donc mon message ici :

à Mme Valérie TROMETER
Commissaire enquêtrice
Enquête Publique sur le Parc d'Excellence Industrielle de Hatten

A la suite de la Réunion Publique du 6 novembre, je tiens par la présente, à exprimer tout mon étonnement et toute ma colère d'avoir vu et entendu un élu, Président de notre ComCom, falsifier l'histoire de notre village avec un opportunisme qui peut que servir ses propres dessins, soit de créer une zone industrielle sur nos terres agricoles.

En effet, M. Heintz s'est permis de contredire tous les historiens, y compris locaux tels M. Jean Laurent Vonau, sur l'emplacement de la bataille de Hatten-Rittershoffen, prétendant que la bataille n'aurait pas eu lieu sur le terrain du futur Parc d'Excellence Industrielle, mais de l'autre côté du village. Une autre ''grosse erreur'' a été de dire que c'est les Allemands qui occupaient le village début janvier 45 et que les G.I. Américains auraient attaqué par l'extérieur, vers l'Ouest. Alors que tous les historiens, ainsi que les anciens savent que l'armée US avait déjà atteint début janvier la frontière à Lauterbourg lorsque l'Allemagne a lancé l'opération Nordwind. De même, il est notoirement connu que les G.I. ont célébré Noël 1944 avec les habitants, à l'église de Hatten.

Je tiens à déposer à votre enquête ci-joint un document sur la bataille de Hatten-Rittershoffen, publié aux USA par la revue WWII (seconde guerre mondiale) qui documente dans le détail la bataille, qui a commencé justement vers la casemate ESCH, avec les troupes allemandes qui arrivaient par la forêt, par Bühl et Niederroedern.
(voir p.7 la carte avec le flèchage des opérations).
Le char US Sherman exposé sur la casemate Esch après la guerre, a été placé à cet endroit en commémoration des combats violents qui ont eu lieu dans cette zone.

Je ne prétends pas être historien. Réalisateur de films documentaires toute ma vie, à l'international, j'ai aussi eu l'occasion de réaliser une série documentaire, diffusée en 1994 sur France 3 sur l'histoire et les années de la deuxième guerre mondiale à Hatten.

Ma famille est établie de longue date à Hatten et mes ancêtres étaient agriculteurs. Les terres de ce village ont souvent été sacrifiées, dans les années 30 pour la construction de la Ligne Maginot, pendant l'occupation nazie avec la collectivisation et enfin, la terrible bataille de Hatten-Rittershoffen qui apporté la misère à la population. Et ça continue...
Mon père qui était agriculteur, a perdu sa ferme et sa maison. Pour survivre, il a dû se former au métier de maçon, afin de participer à la reconstruction de ce village.

Il est facile à M. Heintz de prétendre que nos terres ne sont pas fertiles. Lorsqu'on veut atteindre son objectif à n'importe quel prix, il est facile de sortir une lignée d'informations erronées. .
Car la zone qui a soi-disant été déjà ciblée auparavant pour une activité industrielle avait pour but de récupérer l'eau chaude à 60° revenant de l'entreprise Roquette à Beinheim. Pour des serres agricoles, pas pour une usine à lithium et autres industries.

Beaucoup de mes voisins le long de la rue principale ne croient plus dans des promesses d'emploi ou que le trafic de la rue principale n'augmentera pas. Cela a déjà été le cas pour l'entreprise Striebig, avec une promesse de 2000 emplois. Ils en sont à 400 de nos jours et beaucoup sont des mi-temps ou des CDD. De même les camions de 40 tonnes circulent allègrement sur la rue principale, de jour et de nuit. En nous faisant des pieds de nez !

Je vous transmets mes cordiales salutations.
Georges Drion
N° 103 : 5 decembre 2025 - 19:02
Auteur : anonyme
Bonjour,

Il est dommage et préjudiciable de faire de l’exploitation sans etude approfondie et en excluant d’utiliser des zones industrielles qui ne sont plus utilisées
N° 102 : 5 decembre 2025 - 18:02
Auteur : GEORGES DRION
Je vous envoie ci-joint une lettre de remarques pour votre enquête, ainsi qu'un document (PDF) décrivant en détail la bataille de Hatten-Rittershoffen. Je tiens à disposition pour vous le document original en version anglaise (US) qui a été traduit en français, avec l'appui du logiciel de traduction DeepL.
Pièce jointe : 944_num102.pdf
N° 101 : 5 decembre 2025 - 18:02
Auteur : RENE FISCHER
Ci-joint, mes observations adressées à Mme. Valérie Trommetter, Commissaire enquêtrice
Meilleurs sentiments,
René Fischer
Pièce jointe : 944_num101.pdf
N° 100 : 5 decembre 2025 - 15:09
Auteur : Francesca Carboni
Comment peut-on envisager de créer une telle zone industrielle en pleine campagne ? A l'heure du dérèglement climatique, comment accepter le bétonnage des sols ? Et que devient le problème de l'eau, devenue si précieuse, alors que l'Alsace connaît de plus en plus des périodes de sécheresse ? Qu'en est-il aussi de la préservation de la faune et la flore ? Comment peut-on sacrifier les terres, dénaturer nos paysages pour un site industriel, qui je le répète n'a pas sa place dans ce petit village Alsacien.
Je ne suis pas une militante écologiste, mais mon bon sens me dicte que ce projet,porté par la finance, n'apportera rien de bon à Hatten, à ses habitants et à l'environnement.
N° 99 : 5 decembre 2025 - 11:09
Auteur : Véronique Spach
Je suis contre ce projet de parc de géométrie et pour le lithium.
Il est indispensable de garder ces terres agricoles, ne pas bétonner, et surtout en mémoire de tous les morts de la guerre, soldats et civils, ne l’oublions pas Hatten détruit à 95%, transmettre cette mémoire aux générations futures, et la provocation de nouveaux séisme ! Alors NON STOP A CE PROJET.
N° 98 : 5 decembre 2025 - 09:13
Auteur : Hugo Meyer
Je souhaite attirer l'attention sur le fait que le projet de parc d'excellence industrielle se situe sur l'un des derniers champs de bataille de la seconde Guerre Mondiale encore visibles en Alsace. Le devoir de mémoire doit être pris en compte dans ce projet, et il me paraît préjudiciable de sacrifier l'intégralité de ce champ de bataille.
N° 97 : 5 decembre 2025 - 07:51
Auteur : anonyme
Je suis contre le projet, du fait de la détérioration du paysage et de la nature
N° 96 : 4 decembre 2025 - 20:51
Auteur : Marie Walter
Organisation : Habitante de la CDCOF
Madame la Commissaire Enquêtrice,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci‑jointe ma contribution à l’enquête publique relative au projet de Parc d’Excellence de Hatten. En tant qu’habitante de l’Outre‑Forêt, directement concernée par les enjeux de sobriété foncière, de préservation des terres agricoles et de cohérence réglementaire, j’ai souhaité analyser attentivement les pièces du dossier et formuler des observations étayées afin d’éclairer votre appréciation de l’utilité publique du projet.

La contribution qui suit s’appuie exclusivement sur les documents officiels mis à disposition dans le cadre de l’enquête, ainsi que sur des éléments factuels récents concernant le territoire. Elle met en évidence plusieurs incohérences, incertitudes et contradictions qui méritent, selon moi, une attention particulière, notamment au regard des obligations légales en matière d’urbanisme, d’environnement, de risques et de finances publiques.

Vous y trouverez une analyse structurée portant sur la trajectoire ZAN, les compensations environnementales et agricoles, la soutenabilité financière du projet, ainsi que sur les risques naturels récemment mis en lumière. Mon intention est de contribuer de manière constructive, rigoureuse et transparente au débat public, dans l’intérêt de l’ensemble des habitants de la Communauté de communes de l’Outre‑Forêt.
Bien cordialement
Marie Walter
Pièce jointe : 944_num96.pdf
N° 95 : 4 decembre 2025 - 19:29
Auteur : André EISELE
Bonsoir Madame la Commissaire Enquêtrice,

En aucun cas,je ne me permettrais d'interférer dans votre travail, mais je suis persuadé que vous ne pourrez pas passer par pertes et profits les inquiétudes des habitants, suite au séisme du 4 décembre (séismes qui vont à n'en pas douter s'intensifier suite au nombre de forages supplémentaires prévus).
De plus, ce dossier me paraît très fragile et repose sur des hypothèses non vérifiables et chiffrées.
L'argumentaire de Monsieur Heintz, lors de la réunion publique du 26 novembre, du nombre élevé de salariés, ainsi que les importantes recettes fiscales ne tient pas, vu qu'il n'est basé sur aucune donnée chiffrée, ne connaissant pas le nombre et l'identité des entreprises qui vont s'implanter (il est connu que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent, pour exemple la plateforme Striebig).
Pour un projet d'une telle envergure, on ne peut pas se contenter de réponses telles que "je ne sais pas à l'heure actuelle".
D'autant plus que la Comcom est partie prenante dans le montage financier de la raffinerie de lithium, ce qui va générer des ressources importantes d'après Monsieur Heintz, mais peut également générer des pertes conséquentes, qui devront être épongées par tous les participants au montage financier.
Madame la Commissaire, le flou et l'improvisation existent dans ce dossier avec une seule certitude qui est le risque sismique actuelle et future.
Pour toutes ces raisons je me permets de vous demander de donner une suite défavorable à ce projet.
Avec mes remerciements.
Cordialement.
N° 94 : 4 decembre 2025 - 17:55
Auteur : anonyme
Je suis favorable à ce projet qui permettra de redynamiser notre territoire à travers la création d’emplois, de logements, de services et apportera un avenir meilleur pour nos enfants.

C’est une réelle opportunité pour nos communes grâce à une activité économique renouvelée et la possibilité de maintenir des services publics de qualité.

Ce projet propose des alternatives concrètes pour une transition énergétique locale qui bénéficiera à tout notre territoire !
N° 93 : 4 decembre 2025 - 16:09
Auteur : Claude HILLENBLINK
Madame la commissaire enquêtrice
J’interviens en tant que parent d’un jeune couple hattenois
Je suis profondément révolté par ce projet de terrain industriel lié au lithium qu’on veut imposer au village de Hatten. Révolté, oui, parce qu’il est incroyable et inadmissible qu’on puisse envisager de transformer un lieu chargé d’histoire, un village alsacien qui a déjà tant souffert des guerres, en zone industrielle comme si son identité, sa mémoire et ses habitants ne comptaient pas.
Et aujourd’hui, on voudrait balayer tout cela d’un geste, au profit d’un projet industriel qui n’a aucune légitimité dans un cadre aussi fragile et symbolique ?
Je suis indigné aussi pour ceux qui vivent ici, pour ceux qui ont choisi ce village pour sa sérénité, pour son âme, pour sa beauté. Mon fils et sa compagne font partie de ces jeunes qui ont investi toutes leurs forces dans une maison qu’ils pensaient bâtir pour la vie. Comment expliquer à ces familles que leur tranquillité, leur environnement, leurs projets peuvent être piétinés au nom d’intérêts qui ne sont même pas les leurs ? Y a-t-il seulement un fond de garantie qui a été envisagé pour indemniser toutes les familles qui subiront les dégâts physiques et environnementaux qui impacteront leur santé et leur habitation ?
Qu’on ne vienne pas nous parler de “transition” ou de “nécessité nationale” pour nous faire avaler un projet mal placé et mal pensé. La transition énergétique ne justifie pas tout, et certainement pas de défigurer des villages qui portent encore les cicatrices de l’histoire. Il existe des zones industrielles, des friches, des espaces adaptés. Mais non : on choisit un village rural, un lieu de mémoire, comme si c’était le chemin le plus facile.
Eh bien non. Nous refusons d’être la variable d’ajustement de décisions prises loin d’ici. Nous refusons qu’on mutile notre paysage, qu’on bouscule la vie de nos enfants, qu’on trahisse la mémoire de ceux qui ont reconstruit ce village après les tragédies d’hier.
A piétiner le passé on détruit l’avenir !
N° 92 : 4 decembre 2025 - 10:31
Auteur : Elodie LIENHARDT
AVIS DÉFAVORABLE AU PROJET D’INDUSTRIALISATION À L’ENTRÉE DE HATTEN

Madame la Commissaire Enquêtrice,

En tant qu’habitante de Hatten, ayant assisté à la réunion d’information organisée par la Communauté de Communes, je souhaite exprimer un avis fermement défavorable au projet de « parc d’excellence industrielle » et d’unité de purification du lithium à l’entrée même de notre village.
Ce projet présente des risques importants pour l’environnement, la santé publique et le patrimoine du village.
Lors de la réunion publique, le message répété fut celui d’une « volonté de redynamiser le territoire ». Le président de la Communauté de Commune, affirme que les jeunes quitteraient le territoire faute d’opportunités.
Or, nous sommes précisément des jeunes actifs venus nous installer à la campagne pour la qualité de vie, la tranquillité, l’environnement rural.
Ce projet industriel lourd, loin de nous retenir, serait au contraire un facteur de départ.
Entendre des élus qualifier notre territoire de « morose » est non seulement blessant, mais révélateur d’une vision déconnectée de la réalité de terrain.
Hatten est riche d’une histoire lourde, marquée notamment par des combats décisifs de la Seconde Guerre mondiale.
Installer une zone industrielle sur des terres chargées de mémoire constitue une atteinte profonde à notre patrimoine, à nos morts et à notre identité collective.
Le choix du site interroge profondément…
Alors que des friches industrielles existent sur le territoire, pourquoi choisir de détruire des terres agricoles fertiles, porteuses de biodiversité et essentielles à l’identité du village ?
La destruction d’espaces naturels au profit d’un projet industriel aussi incertain est une atteinte irréversible au paysage, à la faune, et à l’ADN même de Hatten.
L’installation d’une unité de purification du lithium n’est pas anodine.
Quelles seront les émissions ? Les risques chimiques ? Les nuisances sonores et lumineuses ?
Quelles conséquences pour notre santé, nos maisons, notre quotidien ?
À toutes ces questions essentielles, les réponses demeurent floues.
La dimension financière est omniprésente dans les discours, au détriment de l’humain et de l’environnement.

Un manque criant d’informations quant aux risques géologiques, hydriques et environnementaux qui renforce nos inquiétudes.
Aucune information concrète n’a été donnée sur les autres entreprises susceptibles de s’implanter sur la zone.
Comment accepter un projet dont les impacts futurs sont inconnus ?
Et si le projet n’aboutit pas ?
Nous risquons de nous retrouver avec une zone défigurée, artificialisée, sans retombées positives.
Pourquoi une telle accélération sans que notre avis, nos attentes ou notre vision de l’avenir de Hatten n’aient été sérieusement pris en compte ?
Ce projet donne la sensation de s’imposer à nous, sans nous.
Présenté comme sûr par nos élus, mais déjà entaché de contradictions et contre-vérités.
Lors de la réunion, il a été affirmé qu’aucune espèce protégée n’avait été trouvée sur les terrains.
Cette déclaration a été démenti plus tard par une association, qui a prouvé le contraire.
Comment faire confiance lorsque la communication initiale comporte déjà des inexactitudes ?
De plus, le président de la Communauté de Communes a multiplié les réponses du type :

« Je ne sais rien à ce stade »
« Je n’ai pas ces éléments »
« Que voulez-vous que je vous dise ? »

De telles réponses montrent un manque d’anticipation, de transparence et de maîtrise du dossier. Comment alors garantir la sécurité du projet et de ses impacts ?
En conclusion au vu de l’ensemble de ces éléments (risques sanitaires et environnementaux, destruction de terres agricoles, non-respect du patrimoine historique,…) je m’oppose fermement à ce projet d’industrialisation.
D’autres alternatives ne pourraient-elle pas être étudiées :

- utilisation de friches existantes,
- projets réellement concertés,
- développement équilibré, respectueux de l’environnement, de l’histoire et de la qualité de vie des habitants.

Ce projet, dans sa forme actuelle, ne peut être accepté.
Il est contraire aux intérêts du village, de ses habitants, et de son patrimoine.
N° 91 : 3 decembre 2025 - 21:26
Auteur : Julien Ledanois
Organisation : S.A.V.E.
Madame la Commissaire Enquêtrice,

Veuillez trouver ci-jointe la contribution de notre association S.A.V.E. (Soufflenheim Association Valorisation Environnement) relative au projet de Parc Industriel à Hatten. Nous y exprimons de manière argumentée nos inquiétudes concernant l’artificialisation de 43 hectares de terres agricoles, la disparition de sols fertiles, les impacts environnementaux non compensés, ainsi que les risques cumulés liés aux projets géothermiques régionaux. Nous soulignons également l’absence de justification économique solide, les incertitudes majeures liées à la filière lithium, les zones d’ombre sur la consommation en eau et en énergie, ainsi que le manque de garanties sur les emplois annoncés.

Notre contribution met en lumière plusieurs points de vigilance : respect du devoir de mémoire historique, conformité à la loi ZAN, viabilité technologique et économique du projet, risques industriels, transparence financière, gouvernance et impartialité des études fournies. À ce stade, nous estimons que les données essentielles manquent pour évaluer objectivement l’intérêt public du projet.

Nous vous en souhaitons bonne réception et vous remercions par avance pour l’attention que vous voudrez bien porter à notre contribution.

Veuillez agréer, Madame la Commissaire Enquêtrice, l’expression de notre considération respectueuse.
Pièce jointe : 944_num91.pdf
N° 90 : 3 decembre 2025 - 19:25
Auteur : anonyme
A l'heure ou notre notre terre nourricière, notre environnement, notre belle nature , la biodiversité doivent être protégés, ou l'eau devient précieuse, sans compter les problèmes liés aux risques sismiques avec des dommages aux habitations, je ne peux que m'opposer au projet du parc d'excellence de Hatten et à l'extraction et traitement du lithium en alsace !!
N° 89 : 3 decembre 2025 - 16:57
Auteur : Valentine VIENNE
Organisation : Avocat du collectif HATTEN DEMAIN
Courrier d'observation joint.
Pièce jointe : 944_num89.pdf
N° 88 : 3 decembre 2025 - 10:07
Auteur : anonyme
Bonjour Madame,
Je souhaite vous informer de mon opposition au projet de création du parc d’excellence industriel et au traitement du lithium prévu à Hatten.
Les impacts environnementaux de ce projet ne sont pas négligeables : artificialisation de 40 ha de terres agricoles, incertitudes sur les nappes phréatiques et la biodiversité.
Le projet présente également un risque réel sur les habitations voisines.
Les forages de géothermie profonde dans un rayon proche de ce site, pour alimenter en lithium cette future raffinerie, font peser un risque de séisme avec des dommages irréversibles aux bâtiments. De plus, installer une telle infrastructure si près d'un village, n'est absolument pas souhaitable.
Ne pourrait-on pas envisager de mettre en place un moratoire et d’associer pleinement la population pour valider un projet d’une telle importance ?
Bien cordialement.
N° 87 : 2 decembre 2025 - 22:30
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet pour diverses raisons.

Ce projet présente notamment des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.

De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau. Donc diminution potentielle de la qualité de vie des habitants autour.

Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables et la valorisation du patrimoine historique et naturel.
N° 86 : 2 decembre 2025 - 17:50
Auteur : Fanny weckmann
Habitante du secteur je m'intéresse à ce projet, à sa viabilité et à ses possibles conséquences sur l'environnement et la vie sur le territoire.
Après avoir étudié les documents disponibles sur le sujet je me pose réellement la question de la pertinence et la viabilité du projet.
Ce projet repose en grande partie sur la filière Lithium/géothermie cependant d'après les données disponibles elle n'est pas aussi stable ni productive qu'annoncé. D'après les retours des sites actuels il y a des phénomènes de corrosion, de rejets complexes à traiter et même des arrêts fréquents ce qui pourrait mettre en péril l'utilisation prévue dans la zone d'activité. De plus le marché du Lithium est en net chute et avec la concurrence sur le marché cela n'est pas prêt de remonter. Il me semble donc très limite de construire une ZAC avec comme point central la filière Lithium géothermie.
Pourquoi détruire 40 hectares de terres agricoles fonctionnelles et utiles pour un projet qui semble difficilement rentable ?
À ce jour aucune entreprise ne s'est engagée pour s'installer dans le parc de Hatten ce qui me questionne car on nous vante l'attractivité de ce projet avec ses nombreux emplois à la clef. Est-ce lié à l'éloignement de la zone des grands axes routiers et ferroviaires, au contexte socio-économique peut favorable ou au fait que leur installation s'avère trop onéreux les entreprises ?
Le fait est que cette zone risque de ne pas être utilisé pleinement alors que des aménagements coûteux pour la communauté auront été réalisés et le paysage sera donc impacté de manière définitive.
Au vu de toutes ces incertitudes alors que les destructions d’espaces agricoles et les impacts sur les infrastructures seraient, eux, définitifs je ne peux que formuler un avis défavorable au projet de ZAC de Hatten.
N° 85 : 2 decembre 2025 - 13:45
Auteur : anonyme
Bonjour Madame,
Je souhaite vous faire part de mon opposition au projet de création du parc d’excellence industriel et au traitement du lithium prévu à Hatten. En plus des impacts environnementaux déjà préoccupants (artificialisation de 40 ha de terres agricoles, incertitudes sur les nappes phréatiques et la biodiversité), le projet fait peser un risque réel sur les habitations voisines.
Les forages de géothermie profonde dans un rayon proche de ce site, pour alimenter en lithium cette future raffinerie, font peser un risque de séisme avec des dommages irréversibles aux bâtiments. De plus, installer une telle infrastructure si près d'un village, n'est absolument pas souhaitable.
Ne pourrait-on pas envisager de mettre en place un moratoire et d’associer pleinement la population pour valider un projet d’une telle importance ?
Bien cordialement.
N° 84 : 1 decembre 2025 - 22:33
Auteur : Evelyne PRINTZ
Je souhaite attirer l’attention sur plusieurs interrogations :

Quelle quantité d’eau sera prélevée chaque année pour le parc industriel et comment le projet prend-il en compte les épisodes de sécheresse déjà fréquents en Alsace ?

Quelles mesures sont prévues pour limiter l’impact paysager de plusieurs bâtiments industriels massif dans un cadre rural, Hatten ayant déjà une large base logistique en face de la future zone industrielle ? lors de la réunion publique on nous a présenté de beaux croquis avec arbustes et haies, tables de pique-nique etc mais à aucun moment, les croquis ont montré l'ensemble avec les grands bâtiments qui prendront tout le charme à ce coin, sans compter les désagréments pour la faune !

Quels bénéfices concrets et durables pour les habitants de Hatten et des villages alentours sont assurés, au-delà des nuisances ?

Sans réponses claires à ces questions, je suis défavorable au projet de ZAC car il présente des risques majeurs pour l’environnement et la qualité de vie locale.

Des friches industrielles sont disponibles en Alsace du Nord ce qui permettrait aux locaux de rester travailler sur le territoire.
N° 83 : 1 decembre 2025 - 21:36
Auteur : anonyme
Stoppez cette absurdité
N° 82 : 1 decembre 2025 - 17:59
Auteur : MURIEL MANIERE
Organisation : COLLECTIF HATTEN DEMAIN
Membre du Collectif HATTEN DEMAIN, et administrateur de la pétition lancée en ligne contre le projet de ZAC aux dépens de terres agricoles, je vous prie de bien vouloir trouver ci-dessous mon argumentation concernant la perte de foncier agricole.
La future ZAC occupe des terres actuellement cultivées de bonne qualité en mitoyenneté de zones humides et de lisières de forêt Natura 2000. Une partie de ces terres est en agriculture biologique. Plusieurs exploitations vont être impactées tant sur le plan de la difficulté majorée d’assurer les rotations des cultures qu’en baisse de revenus et problème d’accès à certaines parcelles pendant les travaux, et une fois les clôtures posées.
40 ha de terres agricoles sont concernés par la ZAC dont 2 ha de terres en agriculture biologique, mettant en difficulté une exploitation qui non seulement produit des céréales mais les transforme sur place, en meulant le grain, fabriquant le pain et le vendant à la ferme à Hatten ou sur certains marchés locaux. 2ha ce n’est pas rien pour une exploitation qui en détient 40 en tout. C’est 5 % de perte de revenus. C’est un circuit ultra-court, modèle, qui ailleurs est mis en avant et loué. De plus, une autre parcelle en agriculture biologique du même exploitant sera mitoyenne de la zone industrielle au sud. Il n’y a, à notre connaissance, aucune estimation faite des rejets potentiels industriels susceptibles de polluer ces cultures, avec le risque de faire perdre le label bio ? La chambre d’agriculture a-t-elle anticipé ce problème ? Quelle solution a-t-elle proposé ? Le problème est identique au moment des travaux de terrassement et de constructions.
D’autres exploitations en agriculture conventionnelle vont être aussi impactées, malgré les compensations de terrains plus éloignés, entrainant des frais supplémentaires liés aux déplacements.
Plus globalement, cette large amputation va participer au « mitage » des terres agricoles en Alsace qui se raréfient de façon inquiétante. L’installation de jeunes agriculteurs devient quasi impossible et l’agrandissement d’exploitations existantes compliqué. Difficile dans ces conditions de maintenir une agriculture locale, de qualité, avec des circuits courts privilégiés, alimentant pour beaucoup des entreprises agroalimentaires alsaciennes réputées et labellisées.
Par ailleurs l’INAO ne manque pas de souligner que les aménagements paysagers ne sont pas comptabilisés et vont « impacter de façon conséquente d’autres surfaces agricoles ». Quelles surfaces seront donc impactées finalement et où seront-elles situées par rapport à la future ZAC ?

Des agrandissements de la zone sont-ils prévus pour loger des infrastructures annexes (restaurant d’entreprise, bureaux… ) ? Les réseaux annoncés électriques HT, de canalisations de chaleur et saumures vont-ils encore consommer d’autres espaces agricoles ou naturels ? Si oui, dans quelle proportion ? Et à quel endroit ?
Dans le PV de la réunion d’examen du 9 septembre 2025. Il est noté que 10 forages sont prévus dans le Nord Alsace, qui compte tenu de la spécificité rurale du territoire, vont entrainer la disparition de nouvelles terres agricoles. A raison de 5 ha environ par site, nous arrivons à une consommation de 50 ha. Et on annonce déjà des projets au centre de l’Alsace. Quelle consommation foncière agricole totale est prévue pour ces nouvelles installations ? Dans quel cadre cette consommation foncière agricole sera-t-elle comptabilisée ? Quelle est la part réelle du PENE ? Dans quelle condition la loi ZAN est respectée ? Toutes les autres options d’installation industrielle (utilisation prioritaire de friches) ont-elles été étudiées sérieusement, les compensations pour les agriculteurs sont-elles suffisantes et adaptées ?
Par ailleurs, toujours dans ce PV, on note que la ZAC dépend des résultats des forages exploratoires (dont celui de Schwabwiller qui vient juste de débuter), tant sur la quantité que la qualité du lithium à extraire. Aucune entreprise consommatrice de chaleur n’est encore identifiée. Tout comme le réseau de canalisation soulève des questions de multiplication et de robustesse des conduites en cas de séismes.
Pourquoi débuter d’ores et déjà les travaux de la ZAC, si importants et destructeurs de foncier, sur des incertitudes de production et de faisabilité ?

Avec l’artificialisation des terres, les problèmes liés à l’évacuation des eaux en cas de pluie torrentielle va être un problème. En cas de saturation du système d’évacuation, les champs alentours risquent ils d’être inondés, contaminés par différents polluants issus des industries à venir et de la voierie ? Quelles solutions de prévention, curatives ont été envisagées ?
Actuellement l’agriculture se fait sans irrigation, même pour le maïs. Les industries annoncées risquent d’être grosses consommatrices d’eau. Une importante ferme laitière est mitoyenne. Le bétail a besoin de quantités importantes d’eau. En cas de stress hydrique quelles seront les priorités d’usage ? In fine quelle eau boiront les villageois qui seront en bout de chaine de consommation ?
La qualité de l’eau à Hatten est déjà en limite de potabilité. Comment garantir au consommateur une eau de qualité et en quantité suffisante ? Quelles procédures seront mises en place en cas de pollution accidentelle pouvant affecter la qualité de l’eau potable ?
Par ailleurs, dans les calculs, a-t-on pris en compte la baisse annoncée (dans le contexte de changement climatique) de la ressource en eau dans les années à venir et son impact prévisible sur l’agriculture et les différentes productions agricoles.

Enfin pour rappel, notre Collectif lancé une pétition hébergée par GREENVOICE intitulée : STOP AU BETONNAGE DES TERRES AGRICOLES A HATTEN : » A Hatten, en Alsace du Nord, un nouveau projet de construction d'un parc industriel lié à la Géothermie profonde et traitement du lithium entraînerait le bétonnage de 40 ha de terres agricoles ! Le Collectif Hatten Demain s'oppose à ce projet imposé.
La destruction de ces terres productives dont une partie en agriculture biologique, en bordure d'une vaste forêt classée NATURA 2000, et sur le site même de la célèbre bataille de Hatten-Rittershoffen, signerait la mise en difficulté voire la mort des exploitations concernées et la destruction de la biodiversité, ainsi que la disparition d'un site historique et mémoriel alsacien et national majeur. Pour mémoire, en janvier 1945, 2500 soldats américains et allemands et 114 villageois perdirent leur vie sur ces terres, lors d'une terrible bataille de blindés.
Le sol d’Alsace très fertile permet de stocker le carbone pour lutter contre le réchauffement climatique. Pourtant c’est déjà la troisième région la plus artificialisée de France (13%) »
Nous l’avons remise en main propre au Président de la Communauté de Communes de l’Outre-Forêt en mars 2025. Elle a recueilli
2600 signatures (en ligne et au format papier). L’interprétation des données qui en a été faite lors du conseil communautaire du 15 avril 2025, purement mathématique, semble ne pas correspondre aux données transmises et l’avis des pétitionnaires n’a fait l’objet d’aucun commentaire (cette pétition est à votre disposition sur simple demande) : "le président informe la réception hors cadre légal d'une pétition "stop au bétonnage des terres agricoles à Hatten". Il précise que l'origine géographique des pétitionnaires est inconnues pour presque 50 % des signataires, et parmi les codes postaux renseignés 50 % sont hors Alsace du Nord. Il en résulte une pétition signée par 25 % des habitants d'Alsace du Nord".

Il ne faut pas non plus occulter le volet réserve de la biodiversité. Des animaux vivent et se nourrissent sur ces terres, notamment de nombreuses espèces d’oiseaux, pour la plupart protégées. Lors de la réunion publique du 26 novembre dernier, le Président de la Communauté de Communes, a expliqué que la forêt voisine faisait 21 000 ha et que c’était suffisant pour que les animaux s’y réfugient. Pourtant, les animaux qui vivent en forêt et en milieux ouverts ne sont pas les mêmes. Les oiseaux se nourrissent dans les champs, ainsi que les cervidé, sangliers etc.., la forêt servant d’abri. Il y a des échanges d’un milieu à l’autre. On ne peut pas stocker d’un côté ce qui ne peut plus vivre de l’autre côté. Comment vont se nourrir dorénavant les animaux privés de 43 ha d’aire nourricière ? Où vont-ils migrer ? Iront-ils se nourrir dans le village ?

Il me semble légitime de s’interroger sur la finalité de ce projet imprécis, basé sur des suppositions, aux zones d’ombre multiple. Il va entrainer de façon immédiate et irrémédiable la disparition de précieuses terres agricoles. Les échéances industrielles de 10 ans pour le lithium (les batteries au lithium ont déjà un calendrier d’obsolescence) et de 25-30 ans pour la géothermie profonde peuvent-elles justifier la disparition définitive de ces terres en faveur de futures friches, dans un contexte de pénurie annoncée de terres agricoles en Alsace et de demande de garantie de souveraineté alimentaire ?

De façon plus globale, peut-on légitiment transformer un village de tradition millénaire rurale en ville industrielle pour une exploitation industrielle dont la durée d’exploitation est déjà limitée ? Peut-on prévoir l’installation d’industries sans qu’elles soient identifiées, potentiellement utilisatrices ou créatrices de produits dangereux, ou de déchets toxiques ? Quelle quantité d’eau elles vont-elles utiliser et quels seront leurs rejets ? Quelle quantité de Co2 sera rejetée durant les travaux de terrassement et de construction des infrastructures routières et industrielle et en phase d’exploitation ? Quel sera au final le bilan énergétique et environnemental ? Car si au nom de la transition énergétique, le bilan s’annonce déjà dès le départ négatif, non seulement la destruction de ces terres agricoles ne se justifie pas mais elle apparait comme totalement aberrante.
N° 81 : 1 decembre 2025 - 11:03
Auteur : anonyme
On ne les a pas entendus tous ces gens sur la préservation des lieux de mémoire de la seconde guerre mondiale quand on a construit les entrepôts de Striebig. Alors pourquoi maintenant ? Je ne peux m’empêcher de penser que c’est une instrumentalisation de l’histoire de notre territoire. Tous les anciens savent que les combats ont eu lieu dans les villages. Tout ça c’est pour refuser une opportunité de développement d’Hatten. Mais si on dit non, elle ne se représentera plus car les entreprises iront s’installer ailleurs.
N° 80 : 30 novembre 2025 - 23:01
Auteur : Philippe Merkling
À l'attention de Madame la Commissaire Enquêtrice,

Dans le cadre de l'enquête publique portant sur la création du parc Industriel de Hatten, je souhaite attirer votre attention sur un enjeu de santé publique directement lié à la conception et à la maintenance des dispositifs d'infiltration des eaux pluviales prévus dans le dossier : le risque de prolifération des moustiques.


Les ouvrages de gestion alternative des eaux pluviales (bassins, noues, tranchées, bacs de rétention) constituent, s'ils sont mal conçus ou mal entretenus, des gîtes larvaires idéaux pour les moustiques, notamment pour Aedes albopictus (moustique tigre), espèce invasive désormais implantée dans le Grand Est et vecteur potentiel de la dengue, du chikungunya et du Zika.

Les conditions favorables à la reproduction des moustiques sont réunies dès lors que :

- De l'eau stagne plus de 5 à 7 jours dans un ouvrage ou un recoin mal drainé.

Dans un contexte de parc industriel, les risques sont aggravés par :

- Les grandes surfaces imperméabilisées générant des volumes d'eau importants.
- Un entretien parfois négligé sur les parcelles privées, mais également celles gérées par les collectivités.

Pour prévenir ce risque sanitaire, je demande que les prescriptions suivantes soient explicitement inscrites dans le règlement de la zone IAUt.

Tout ouvrage d'infiltration ou de rétention des eaux pluviales doit être dimensionné et réalisé de manière à assurer une vidange complète en moins de 48 heures après un épisode pluvieux.
Les plans de conception doivent proscrire les contre-pentes, cuvettes, bacs non drainés, regards borgnes ou tout élément susceptible de retenir de l'eau stagnante.
Les pentes de fond doivent être suffisantes pour assurer l'écoulement vers les zones d'infiltration ou les exutoires.

Les gestionnaires publics et privés mettrons en place d'une surveillance renforcée de mai à octobre (période d'activité des moustiques) au moyen d'une Inspection mensuelle de tous les ouvrages. Idéalement immédiatement après un épisode pluvieux.
L'entretien des ouvrages se fera par fauchage avec exportation des résidus de coupe L'accumulation de matière végétale en décomposition dans les noues et bassins favorise le développement larvaire.

Le règlement de la zone devrait inclure une obligation d'un contrôle annuel de la capacité / performance d'infiltration équivalent à une pluie décennale.

Le terrain d'implantation de la ZAC est à priori suffisamment drainant mais les mesures que je préconise me paraissent justifiées compte-tenu d'un risque qui ne cessera d'augmenter dans les années à venir.

Je vous remercie de l'attention portée à cette contribution.
N° 79 : 30 novembre 2025 - 12:58
Auteur : Nadine HILLENBLINK
Bonjour Madame l'enquêtrice

Je prends la parole aujourd’hui avec le cœur serré, parce que le projet d’installer un terrain industriel lié au lithium dans le village de Hatten me bouleverse profondément. Ici, chaque ruelle, chaque maison, chaque horizon porte l’empreinte d’un passé douloureux. Ce village alsacien s’est relevé de guerres qui ont brisé des familles, déchiré des terres, bouleversé des générations. Il n’a jamais été qu’un simple point sur une carte : c’est un lieu de mémoire, de résistance et de renaissance.

Et voilà qu’aujourd’hui, alors que tant de familles ont choisi d’y construire leur avenir en paix, on menace de transformer ce lieu marqué par l’histoire en zone industrielle. Mon fils et ma belle fille font partie de ces jeunes qui ont mis toutes leurs économies, toute leur énergie, toute leur confiance dans ce village. Ils y ont construit leur maison pour y fonder leur vie, pour offrir un avenir serein à leurs éventuels enfants. Comment accepter que ce paysage qu’ils aiment, cette tranquillité qu’ils ont cherchée, risquent d’être sacrifiés au profit d’un projet qui ne respecte ni l’esprit du village ni ceux qui y vivent ?

Le simple fait d’imaginer les bulldozers, les nuisances, le bruit, la poussière, les risques qui planeront sur nos terres me fend le cœur. Ici, on connaît trop bien ce que cela signifie de voir son environnement défiguré. Nous avons hérité d’une terre qui a déjà tant subi, et que nos anciens ont patiemment reconstruite. Nous la devons à leur mémoire. Nous la devons aussi à ceux qui y vivent aujourd’hui, et à ceux qui y vivront demain.

Je ne suis pas contre le progrès. Je ne suis pas contre la transition énergétique. Mais je refuse qu’on impose à ce village un projet qui le dénature, qui oublie son histoire, qui piétine les espoirs de ceux qui comme mes enfants l’ont choisi pour sa paix et sa beauté. Le village de Hatten mérite respect. Il mérite écoute. Il mérite protection.

Je demande de tout cœur que ce projet soit reconsidéré, pour que ce village puisse continuer d’être ce qu’il a toujours été : un lieu de vie, de mémoire et d’avenir.

Pour toutes ces raisons, j’appelle les élus, les décideurs et l’ensemble des habitants à reconsidérer ce projet et à défendre ce qui fait l’âme de notre village : un lieu de mémoire, de vie, d’équilibre et de transmission.
N° 78 : 30 novembre 2025 - 11:57
Auteur : Vincent HILLENBLINK
Madame la Commissaire enquêtrice,

Je tiens tout d’abord à vous remercier, ainsi que les membres de l’intercommunalité, pour l’organisation de la réunion d’information relative au projet d’industrialisation envisagé à proximité de notre lieu de vie. Cette initiative est importante car elle permet aux habitants de mieux comprendre les enjeux et de faire entendre leurs voix.
Cependant, à l’issue de cette rencontre, plusieurs points essentiels demeurent pour nous sources d’inquiétude :

• L’inquiétude d’un jeune couple face à l’ampleur du projet : de nombreuses questions restent sans réponse, ce qui nourrit un sentiment d’incertitude et d’angoisse quant à notre avenir dans ce territoire.

• L’implantation dans une zone agricole : ce projet se situerait sur des terres cultivées, qui constituent non seulement une ressource alimentaire mais aussi un patrimoine vivant.

• La mémoire historique des lieux : ces terrains portent de lourds antécédents historiques, et il nous semble essentiel de préserver cette mémoire collective.

• Un manque de réponses claires : à de nombreuses reprises, M. Heintz a répondu par « Je ne sais rien à ce stade, je n’ai pas ces éléments », ce qui laisse planer un flou préoccupant sur des sujets pourtant fondamentaux.

• Les critères de santé et environnementaux : la mise en place d’une unité de purification de lithium ne peut être envisagée sans une étude approfondie des impacts sanitaires, tant pour les riverains que pour l’environnement. Or, il est particulièrement préoccupant de constater que les recherches initialement présentées affirmaient qu’aucune « espèce protégée » n’avait été identifiée sur le site. Ces informations se sont révélées totalement fausses et ont été par la suite démenties : il existe bel et bien des espèces protégées sur ces terrains. Comment, dans ces conditions, pouvons-nous être rassurés quant à la fiabilité des critères de santé et environnementaux ? Cette inquiétude est d’autant plus forte qu’à ce jour, nous ne savons toujours pas qui sera le futur acquéreur du deuxième site, ce qui entretient un flou supplémentaire sur les garanties à attendre en matière de transparence et de responsabilité.

• La question des emplois : l’argument de la création d’emplois a été souvent mis en avant. Or, l’agrandissement du site voisin Striebig Logistique n’a pas généré une quantité significative d’emplois, bien au contraire. Les chiffres avancés restent des projections incertaines, et nous ne pouvons fonder l’avenir professionnel de nos enfants sur de simples suppositions. Trop souvent, ce projet semble motivé par des considérations financières plutôt que par un véritable souci du bien commun.

Enfin, permettez-moi d’exprimer une dimension plus personnelle : Nous ne sommes qu’un petit couple parmi tant d’autres, mais si nous avons choisi de vivre à Hatten, c’est pour la qualité de vie qu’offre la campagne. Après des journées de travail parfois éprouvantes, nous retrouvons ici un équilibre, une sérénité, un cadre de vie qui nous permet de nous ressourcer. La mise en place d’un tel projet menacerait directement cette tranquillité et pourrait nous pousser, à regret, à quitter ce village que nous aimons.
Préserver notre santé, notre environnement, notre patrimoine et notre qualité de vie est pour nous une priorité absolue.

C’est pourquoi nous nous opposons fermement à ce projet.

Je vous remercie de l’attention que vous porterez à ces remarques et espère qu’elles contribueront à nourrir votre réflexion dans le cadre de votre mission.

Veuillez agréer, Madame la Commissaire enquêtrice, l’expression de ma considération distinguée.

Vincent HILLENBLINK « Habitant de Hatten »
N° 77 : 29 novembre 2025 - 18:06
Auteur : anonyme
Cette zone ne doit pas voir le jour , il ne voit que l'impact financier, aucun recul sur le lithium qui sais si dans 5 ans ca sera encore rentable mais le mal sera fait , on nous promet 2000 emploi puis 1000 et qui sait peut être moins.. qui dit que ce seront des gens de notre secteur qui travailleront la bas , le salaire sera t'il assez attractif pour vouloir y postuler ou ce sera simplement des intérims qui viendront quelques temps puis repartiront, aucune certitude donc que comme le pense la com com ca redinamisera l'outre foret ..
Et la mémoire des morts qui ont combattu sur ces sols au péril de leur vie et où MR HEINTZ crache dessus !!!!!!
Arrêtons de nous faire prendre pour des idiots par ce cher monsieur qui se fou des gens et de l'histoire de hatten.
Le jour où tout sera construit et que ca ne fonctionne pas, Mr HEINTZ sera t'il encore président de la com.com ? Ou se cachera t'il et se fera oublié ? Qui prendra la responsabilité si un incident arrive ?
N° 76 : 28 novembre 2025 - 22:11
Auteur : Julien Ledanois
Sommes-nous prêts à bétonner 43 hectares de terres agricoles riches en biodiversité, essentielles à notre souveraineté alimentaire, au profit d’un projet incertain ?
À ce jour, seule une raffinerie de lithium est prévue, avec un fort potentiel de consommation d’eau, une ressource qui se raréfie et se dégrade, et une production de lithium d’autant plus incertaine que le cours mondial est volatile et que des alternatives technologiques émergent sur le marché.
Ce projet soulève des questions cruciales : est-il compatible avec nos engagements environnementaux et nos besoins futurs ?
N° 75 : 28 novembre 2025 - 16:40
Auteur : anonyme
Non à la création du Parc d’excellence industrielle de Hatten pour plusieurs raisons :
- des terres agricoles de grande fertilité vont disparaître alors qu’il faut soutenir les agriculteurs dont nous avons tant besoin ;
- l’augmentation du trafic des poids-lourds, déjà très conséquent dans le secteur ;
- l’augmentation de la pollution des sols et de l’air ;
- les risques sismiques liés au forage : danger !
- et l’histoire, n’en tient-on pas compte ? Le projet est prévu sur un ancien champ de bataille qui mérite qu’on le garde en mémoire tel quel.
N° 74 : 28 novembre 2025 - 10:35
Auteur : anonyme
La COP30 vient se terminer soulignant l’importance une fois de plus l’urgence de la décarbonation de notre énergie et de nos transports. Dans ce cadre le lithium est un matériau stratégique pour la construction de véhicules électriques. Aussi quand on voit la façon dont les Chinois utilisent leur domination sur ce marché, il me semble indispensable que la France cherche à être le plus possible indépendante sur ses approvisionnements. L’Alsace ayant la chance d’avoir du lithium dans son sous-sol, elle a la responsabilité de la mise en œuvre de cette stratégie. Les enjeux locaux sont secondaires. C’est une question de souveraineté donc une question d’intérêt général national. Avoir en plus la chance de pouvoir accueillir un site industriel de transformation du lithium à Hatten, en circuit court, à proximité de l’extraction, c’est un plus dans le bilan carbone du lithium produit.
N° 73 : 27 novembre 2025 - 14:37
Auteur : MURIEL MANIERE
Bonjour Madame la Commissaire Enquêtrice,

A la lecture des documents fournis, on ne peut qu’être surpris de l’estimation future du trafic routier annoncé et des arguments avancés. Il est dit :
« Les grands axes routiers qui rejoignent la ZAC sont localisés à l’Est de celle-ci. Aussi le village de HATTEN, qui se trouve à l’Ouest de la ZAC, ne sera pas traversé par les flux relatifs aux futures activités ».
« Le trafic supplémentaire est estimé à 1000 vl/jour + 104 PL d’après la CEA.

La CCOF estime le trafic à 1400 vl/jour

Ces analyses de la CEA et de CCOF de l’évolution du trafic routier semblent diverger singulièrement et ne sont pas apparemment pas fondés sur des études précises.

On suppose qu’un certains nombres de salariés, changeront d’employeurs et qu’ils traversaient déjà Hatten. On ne tient aucun compte ni des métiers et spécialités de ces salariés, de leur âge, des compétences acquises ou à acquérir, ni des emplois proposés puisque, officiellement on ne sait pas quelles entreprises vont s’installer sur la ZAC.

Et on ne tient pas compte non plus de l’attractivité des salaires proposés Outre-Rhin ni de la situation rurale peu attractive de Hatten qui peut décourager les jeunes citadins de venir s’installer en Outre-Forêt. Ils seront très éloignés des cinémas, salles de spectacle et autres lieux de divertissement à la mode, situés dans les agglomérations.

Par ailleurs, il est facile de constater aujourd’hui qu’un certain nombre de camions desservant la base logistique STRIEBIG traversent le village malgré l’obligation qui leur est faite de passer à l’est par l’A35 (cf les documents d’autorisation environnementale de l’époque).. En effet il est beaucoup plus court et donc moins couteux de passer par le village pour rejoindre l’A4 en direction de Paris ou de l’Ouest de la France.
Quand la nouvelle taxe sur les poids lourds sera mise en œuvre, le passage par le village deviendra systématique. Dans de nombreuses régions en France, cela se passe déjà ainsi. Les transporteurs rognent logiquement sur tous les frais et choisissent le trajet le plus économique, évitant les péages, quitte à traverser des villages à la voirie sous-dimensionnée même si cela leur est interdit.
Aménager des chicanes, feux de ralentissement, n’auront comme effet que de rendre le trafic encore moins fluide et plus dangereux pour les cyclistes et piétons dans la traversée du village.

Ces estimations de trafic semblent donc n’avoir aucune valeur puisque sans fondement, totalement subjectives, faites uniquement dans le but de minimiser les risques, dangers et nuisances liés à l’augmentation prévisibles du trafic routier VL et PL.
Est-il possible d’avoir une étude documentée sur le trafic attendu, sur les aménagements routiers prévus, sur la façon dont on va contraindre tous les camions à aller en direction de l’est vers l’A35, sur la sécurisation de la traversée du village pour les piétons et cyclistes ?

Le transport de matières dangereuses, inflammables, explosives, toxiques liés aux approvisionnements ou aux déchets et résidus industriels selon la classification des futures industries dites lourdes, n’est absolument pas pris en compte dans les réflexions de la CEA ni de la CCOF. Tout comme la rotation des camions lors des travaux de terrassement puis de construction des bâtiments est totalement occultée. Quelle est l’estimation du nombre de camions transportant des matières dangereuses (arrivée, départ) pour la raffinerie de lithium et pour les industries à venir ? Quelles procédures spéciales seront mises en œuvre en cas d’incident (fuite) ou d’accident sur le trajet que cela soit dans le village, la zone industrielle ou la forêt (incendie, pollution accidentelle) ?
Aux dangers liés à l’intensité du trafic routier, il faut ajouter l’augmentation de la pollution, du bruit, facteurs nuisibles sur la santé des habitants, notamment des riverains de la RD 28 et des enfants fréquentant l’école, située à proximité immédiate de l’axe.
Des études d’impact sur les effets de l’augmentation du trafic routier et des émissions industrielles sur la santé des habitants ont-elles été réalisées ?

Afin d’essayer de limiter les déplacements en voiture : comment seront incités les futurs salariés à utiliser les transports en commun ou le vélo (même par météo mauvaise) ? Combien de bus traverseront le village en provenance de la gare de Soultz sous Forêt ou de Seltz, à quelle cadence, seront-ils réservés aux seuls salariés ?

En vous remerciant par avance des précisions apportées,
Cordialement,
Muriel MANIERE
N° 72 : 27 novembre 2025 - 12:47
Auteur : Caroline Printz
Bonjour,

Pour compléter l’observation N° 69 : 27 novembre 2025 - 09:13 au sujet du trafic routier, est-ce qu’une étude d’impact sera menée prenant en compte la taxe poids-lourds (R-Pass) qui sera instaurée en 2027 sur l’autoroute A35 et qui aggravement certainement la circulation des poids-lourds dans nos villages ?
N° 71 : 27 novembre 2025 - 09:57
Auteur : anonyme
bonjour
j'ai assisté à la réunion hier soir 26/11/2025 à Hatten
je souhaite exprimer mon avis contre ce projet
je suis contre le fait de bétonner nos terres agricoles
nous avons besoin de terres pour nous nourrir et ce ne sera pas une usine de production de lithium qui nous nourrira
on ne se nourrit pas des bénéfices d'une usine mais de nourriture

je peux comprendre la position de Mr Heintz de vouloir moderniser notre territoire et garder nos jeunes dans notre région
il veut nous vendre son rêve pour l'instant il y a tellement de dépenses pour la mise en place de ce projet et pas encore de contrat de signé avec un potentiel investisseur qui lui devra payer ces dépenses

j'ai peur que cela ne devienne une nouvelle friche industrielle
que fait il des anciens bâtiments Cerabati à Betschdorf,Wimetal et Polytech à Wissembourg et j'en passe


il y a tant à faire dans notre secteur pour les personnes âgées et motiver nos jeunes aux nouveaux métiers
en espérant que nous soyons entendu
N° 70 : 27 novembre 2025 - 09:41
Auteur : Axel Imhof
Bonjour Mme l'enquêtrice,

Lors de la réunion publique d'hier soir, le souci concernant l'eau a de nouveau fortement emmergé. J'entends bien qu'il est difficile à l'heure actuelle d'avoir des informations précises à ce sujet, d'une part parce qu'on on ne sait pas encore quelle entreprise va s'implanter, d'autre part parce qu'on ne dispose pas d'informations précises sur le procédé qui sera utilisé pour raffiner le lithium.

Aussi, je suggère de prendre le problème dans l'autre sens : partir de ce que nous savons avec certitude, à savoir que la ressource en eau est limitée. Ne pourrait-on pas ajouter dès à présent dans le PLUi une contrainte en terme d'utilisation d'eau, par exemple sous forme d'un volume maximum à ne pas dépasser ? Lors de la réunion publique, Evelyne Denny suggérait la création d'un groupe composé de citoyens et d'experts pour ce consacrer à la question de l'eau. Ce groupe pourrait étudier la question, prendre en compte tous les paramètres et déterminer un volume réaliste qui pourrait être mis à disposition sans générer de conflits d'usage, qui impacteraient nécéssairement la vie des habitants et le travail des agriculteurs. Si la raffinerie de lithium n'est effectivement pas trop gourmande en eau comme le suggèrent les porteurs du projet, une telle contrainte en terme de volume ne serait pas de nature à faire fuir les industriels.

Ce groupe pourrait aussi suggérer des contraintes plus précises quant à la vérification de la toxicité des eaux rejetées et de leur éventuel traitement. Les contrainte précisées sur ce points dans le projet de Plui semblent insuffisantes, comme l'a relevé M. Merkling dans son observation.

Vous avez indiqué lors de la réunion que la rapport coût/bénéfice était important pour déterminer si ce projet peut être déclaré d'utilité publique. Or, il parait évident qu'un conflit d'usage de l'eau serait un coût bien trop élevé à payer pour le territoire.
N° 69 : 27 novembre 2025 - 09:13
Auteur : anonyme
Bonjour,

Je suis une habitante de Hatten.

J'ai assisté, hier le 26 novembre 2025, à la réunion publique qui s'est tenue à la salle polyvalente.
Comme de nombreux riverains et habitants de Hatten, je suis extrêmement inquiète du fait de la création de ce parc d'excellence.

Tout d'abord, nous, riverains de la Rue Principale, Rue de la Gare, serons à nouveau fortement impactés par un flux supplémentaire de véhicules, poids lourds, tracteurs, camions de chantier, non seulement durant la phase "travaux", mais surtout une fois les usines créées.
Les élus essaient de nous convaincre de la "faible" incidence sur le transport routier que génèrera ce parc, mais leurs arguments ne sont basés que sur des hypothèses.
Nous constatons déjà aujourd'hui que la circulation de ces poids lourds s'intensifie et impacte notre quotidien, ainsi que notre sécurité.

A aucun moment il n'est tout simplement question de notre qualité de vie. Cela ne semble pas entrer en ligne de compte.
Seuls des arguments financiers, eux aussi hypothétiques, semblent convaincre nos élus de se lancer dans la création de ce parc d'excellence.

Et pourtant, ce flux incessant de véhicules lourds, a un impact réel sur notre vie, sur notre sommeil et sur notre sécurité.
La vitesse n'est quasiment jamais respectée et notre Rue Principale ainsi que notre Rue de la Gare sont déjà bien endommagées par le passage de ces poids lourds.
Les voies sont fissurées, les regards présents sur la voirie s'affaissent, des nids de poules se forment, ce qui engendre des effets sonores encore plus dommageables.

Les arguments mis sur la table font état d'une voirie suffisante pour le passage de ces engins.
Je l'entends mais ce n'est pas une raison pour occulter les nuisances acoustiques et la sécurité des piétons, cyclistes et automobilistes.
Aux heures de pointe (et heures de sorties de classes) il en va aussi de la sécurité de nos enfants.

Il doit être trouvé une solution pour limiter le passage des poids lourds qui traversent tout le village de bout en bout.
Il serait aussi opportun d'interdire le passage de ces poids lourds durant la nuit, comme cela se fait déjà dans de nombreux villages (exemple de 22h00 à 06h00).

Bien cordialement.
N° 68 : 26 novembre 2025 - 15:59
Auteur : anonyme
Bonjour,

Je suis favorable à ce projet de création de zone infustrielle car tout ne peut pas être importé de l'autre bout du monde.

Si on veut continuer à avoir des industries et de l'emploi dans notre région, il faut bien proposer des alternatives concrètes pour une transition énergétique local.

Pour rappel l'Alsace était une région pionnière dans l'extraction du pétrole à Pechelbronn. On avait une raffinerie
ou une centrale nucléaire en fonctionnement aujourd'hui toutes les deux sont fermées. L'énergie doit bien être produite quelque part alors autant que ça soit chez nous.

Je conçois que cela relève des craintes des habitants mais c est une opportunité unique pour le territoire dans le contexte économique et social actuel. A condition que les promesses d'emplois soient réellement tenu pas comme à Brumath chez Huawei.

A voir comment intégrer au mieux cette zone dans le paysage en terme de consommation d'eau, d'émission de CO2,d'emprise au sol, hauteur des bâtiments et de trafic routier.

Merci de donner la voix aux peuples lors de cette enquête publique.
N° 67 : 26 novembre 2025 - 15:11
Auteur : Thierry Schaefer
Bonjour,
Comme tout voisin d'un site de forage profond et avec l'expérience de tels projets dans le Bas-Rhin je demande qu'un fond d'indemnisation soit créé afin de rembourser les propriétaires de biens immobiliers qui se verraient endommagés par cette activité. Que ce soit directement par des secousses sismiques ou indirectement par l'assèchement de la nappe phréatique.
Il est évident que ce fond doit être créé par la ou les sociétés exploitantes.
N° 66 : 26 novembre 2025 - 11:43
Auteur : anonyme
Madame l’enquêtrice,

En tant que parents du secteur, nous soutenons le projet de parc industriel et de géothermie. Ce projet offre des emplois locaux, réduisant ainsi la nécessité pour nos enfants de parcourir de longues distances pour trouver un travail. (Mon fils, ingénieur fait actuellement 90km par jour, elle est ou l’écologie ?)

Nous croyons que cette initiative, associée à la géothermie est respectueuse de l’environnement et représente une réelle avancée pour notre territoire et l’avenir de nos enfants.

Nous soutenons donc favorablement ce projet.
N° 65 : 25 novembre 2025 - 18:40
Auteur : C. S.
Je suis contre le projet de ZAC prévue à HATTEN pour de multiples raisons :
- Disparition de terres agricoles très fertiles possédées par des agriculteurs locaux depuis des générations.
- Impact environnemental : sur la biodiversité, le captage des eaux pluviales, pollution possible des sols, des eaux, de l'air.
- Gestion des déchets produits et leur stockage/élimination.
- Impact visuel : une zone industrielle bétonnée à la place d'une vue sur de la végétation.
- Dangerosité : les accidents industriels et la sismicité induite font courir un réel danger pour les Hattenois.
- Trafic routier inhérent : l'augmentation du passage de poids-lourds et autres véhicules peut entrainer davantage d'accidents avec des véhicules, des cyclistes, des piétons et dégradera la qualité de l'air.
- Dégradation de la qualité de vie des Hattenois et plus particulièrement des enfants. Vivre avec un sentiment de danger possible (accidents industriels, sismicité etc...)
- Perte de valeur du patrimoine immobilier des Hattenois.
- La zone se situerait sur un ancien champs de bataille dont il faut préserver la mémoire.
N° 64 : 25 novembre 2025 - 17:48
Auteur : anonyme
On ne touche pas à un champ de bataille où des personnes sont décédé
N° 63 : 25 novembre 2025 - 11:12
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 62 : 25 novembre 2025 - 07:13
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 61 : 24 novembre 2025 - 18:43
Auteur : anonyme
Bonjour,

Je suis favorable à ce projet de création de zone infustrielle car tout ne peut pas être importé de l'autre bout du monde.

Si on veut continuer à avoir des industries et de l'emploi dans notre région, il faut bien proposer des alternatives concrètes pour une transition énergétique local.

Pour rappel l'Alsace était une région pionnière dans l'extraction du pétrole à Pechelbronn. On avait une raffinerie
ou une centrale nucléaire en fonctionnement aujourd'hui toutes les deux sont fermées. L'énergie doit bien être produite quelque part alors autant que ça soit chez nous.

Je conçois que cela relève des craintes des habitants mais c est une opportunité unique pour le territoire dans le contexte économique et social actuel. A condition que les promesses d'emplois soient réellement tenu pas comme à Brumath chez Huawei.

A voir comment intégrer au mieux cette zone dans le paysage en terme de consommation d'eau, d'émission de CO2,d'emprise au sol, hauteur des bâtiments et de trafic routier.

Merci de donner la voix aux peuples lors de cette enquête publique.
N° 60 : 24 novembre 2025 - 17:08
Auteur : anonyme
Bonjour,

Je suis favorable à ce projet de création de zone infustrielle car tout ne peut pas être importé de l'autre bout du monde.

Si on veut continuer à avoir des industries et de l'emploi dans notre région, il faut bien proposer des alternatives concrètes pour une transition énergétique local.

Pour rappel l'Alsace était une région pionnière dans l'extraction du pétrole à Pechelbronn. On avait une raffinerie
ou une centrale nucléaire en fonctionnement aujourd'hui toutes les deux sont fermées. L'énergie doit bien être produite quelque part alors autant que ça soit chez nous.

Je conçois que cela relève des craintes des habitants mais c est une opportunité unique pour le territoire dans le contexte économique et social actuel. A condition que les promesses d'emplois soient réellement tenu pas comme à Brumath chez Huawei.

A voir comment intégrer au mieux cette zone dans le paysage en terme de consommation d'eau, d'émission de CO2,d'emprise au sol, hauteur des bâtiments et de trafic routier.

Merci de donner la voix aux peuples lors de cette enquête publique.
N° 59 : 24 novembre 2025 - 13:02
Auteur : anonyme
Bonjour
Nous sommes contre ce projet car il suffit de faire passer systématiquement le profit et la technologie avant la santé des êtres vivants la péservation de la nature. Il sera bientôt trop tard pour se réveiller.
Prenez en compte lv
N° 58 : 24 novembre 2025 - 10:29
Auteur : anonyme
Madame la Commissaire enquêtrice,
En tant qu’habitant du territoire, je souhaite vous faire part de mon avis favorable concernant le projet de parc industriel associé aux infrastructures géothermiques.
Vivant ici depuis plusieurs années, je suis particulièrement attentif à l’avenir de notre commune. À mes yeux, ce projet représente une véritable chance pour notre territoire. Il s’inscrit dans une vision de développement cohérente et répond à des besoins que beaucoup d’entre nous ressentent au quotidien : plus d’emplois, une activité économique renouvelée et la possibilité de maintenir des services publics de qualité.
Je vois dans ce parc industriel l’opportunité de redonner un élan à notre bassin de vie, alors même que les communes autour de nous traversent des difficultés. Il offrira, je l’espère, de réelles perspectives professionnelles aux jeunes et incitera davantage de familles à rester ou à s’installer ici.
La dimension géothermique du projet m’apparaît également très positive. Elle pourrait nous permettre, à terme, de bénéficier d’un mode de chauffage local, plus stable et moins dépendant des variations des prix de l’énergie et bénéficier pleinement à une nouvelle agriculture.
J’ai aussi apprécié les efforts réalisés pour prendre en compte les remarques des habitants : la question du paysage, la préservation des terres agricoles, la gestion des accès, le trafic ou encore la valorisation du patrimoine notamment la Casemate Esch. Le fait que des ajustements aient été proposés montre une volonté de dialogue et de concertation que je salue.
Pour toutes ces raisons, et en tant qu’habitant concerné par l’avenir de ce territoire, je souhaite exprimer un avis clairement favorable à ce projet.
N° 57 : 24 novembre 2025 - 10:29
Auteur : anonyme
Madame la Commissaire enquêtrice,
En tant qu’habitant du territoire, je souhaite vous faire part de mon avis favorable concernant le projet de parc industriel associé aux infrastructures géothermiques.
Vivant ici depuis plusieurs années, je suis particulièrement attentif à l’avenir de notre commune. À mes yeux, ce projet représente une véritable chance pour notre territoire. Il s’inscrit dans une vision de développement cohérente et répond à des besoins que beaucoup d’entre nous ressentent au quotidien : plus d’emplois, une activité économique renouvelée et la possibilité de maintenir des services publics de qualité.
Je vois dans ce parc industriel l’opportunité de redonner un élan à notre bassin de vie, alors même que les communes autour de nous traversent des difficultés. Il offrira, je l’espère, de réelles perspectives professionnelles aux jeunes et incitera davantage de familles à rester ou à s’installer ici.
La dimension géothermique du projet m’apparaît également très positive. Elle pourrait nous permettre, à terme, de bénéficier d’un mode de chauffage local, plus stable et moins dépendant des variations des prix de l’énergie et bénéficier pleinement à une nouvelle agriculture.
J’ai aussi apprécié les efforts réalisés pour prendre en compte les remarques des habitants : la question du paysage, la préservation des terres agricoles, la gestion des accès, le trafic ou encore la valorisation du patrimoine notamment la Casemate Esch. Le fait que des ajustements aient été proposés montre une volonté de dialogue et de concertation que je salue.
Pour toutes ces raisons, et en tant qu’habitant concerné par l’avenir de ce territoire, je souhaite exprimer un avis clairement favorable à ce projet.
N° 56 : 24 novembre 2025 - 10:19
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Tout, l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
On sait également que ce genre de projet n'est qu'un pied dans la porte pour ensuite étendre les zones constructibles. À l'heure où la France peine à remplacer ses paysans qui partent à la retraite et où la souveraineté alimentaire est sur toutes les bouches, sacrifier un outil de travail aussi précieux est irresponsable.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
On sait que les sols vivants infiltrent et filtrent l'eau, permettant un renouvellement de la ressource en eau potable, et ils fixent également du carbone.

Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel.
Pour déployer de telles activités, il convient de réellement prendre en compte les intérêts des habitants en ouvrant une réelle démarche démocratique.
N° 55 : 24 novembre 2025 - 09:31
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 54 : 24 novembre 2025 - 09:29
Auteur : Paul Roux
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 53 : 24 novembre 2025 - 08:40
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 52 : 24 novembre 2025 - 08:07
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 51 : 23 novembre 2025 - 23:57
Auteur : anonyme
Non a des constructions.
Il faut respecter ces lieux et la nature également.
L'humain oublie l'Histoire et détruit tout sur son passage pour le profit et l'appât du gain.
Il est vraiment nécessaires d'arrêter de tout dévaster...
N° 50 : 23 novembre 2025 - 23:21
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 49 : 23 novembre 2025 - 23:03
Auteur : Abigaël Guimberteau
Organisation : ISF - Strasbourg
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 48 : 23 novembre 2025 - 23:00
Auteur : Andy Royer
Organisation : ENGEES
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 47 : 23 novembre 2025 - 22:45
Auteur : Quentin Chopin
Je me tiens contre ce projet pour les raisons suivantes :
Premièrement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet présente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel...
N° 46 : 23 novembre 2025 - 22:45
Auteur : Sandie Chopin
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 45 : 23 novembre 2025 - 22:41
Auteur : Elsa Chopin
Je me tiens contre ce projet pour les raisons suivantes.
Premièrement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des écosystèmes et des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raisons qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.

Enfin, ce projet semble n'être qu'un moyen de produire de l'argent à court terme, puisque les ressources de lithium visées ne seront exploitables que pour une durée limitée. Il ne restera à terme de ces terres aujourd'hui fertiles et préservées que des friches industrielles polluées, sans retour en arrière possible.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 44 : 23 novembre 2025 - 22:40
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 43 : 23 novembre 2025 - 22:35
Auteur : Louis Japsenne
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes : premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles. Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats et perturbation des espèces locales. De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau, sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945). L'une des raisons qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés et pour finir, des alternatives sont possibles : le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel...
N° 42 : 23 novembre 2025 - 22:35
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet car je suis très inquiete de l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles. Dans une région où il n'y a plus de terres agricoles disponibles pour de jeunes agriculteurs, et qui va mettre en péril une exploitation bio...
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 41 : 23 novembre 2025 - 22:33
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes. Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles. Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales. De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau. Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945). Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés. Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 40 : 23 novembre 2025 - 22:31
Auteur : Victoria Davis--Gutter
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 39 : 23 novembre 2025 - 22:31
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 38 : 23 novembre 2025 - 22:29
Auteur : Brigitte Durand
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 37 : 23 novembre 2025 - 22:28
Auteur : Camille Préjean
Organisation : ENGEES
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 36 : 23 novembre 2025 - 22:27
Auteur : anonyme
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 35 : 23 novembre 2025 - 22:26
Auteur : Emma Jacky
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes.
Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles.
Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales.
De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau.
Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945).
Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés.
Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 34 : 23 novembre 2025 - 22:26
Auteur : Antoine Dagon
Je me tiens contre ce projet en raison des raisons suivantes. Premierement, par rapport à l'artificialisation des sols : le projet prévoit d’occuper environ 40 hectares, ce qui entraîne une perte de terres agricoles et naturelles. Ensuite, ce projet presente des risques pour la biodiversité : destruction d’habitats, perturbation des espèces locales. De plus, celui-ci engendre des pollutions potentielles : émissions industrielles, nuisances sonores et lumineuses, ainsi que des risques pour la qualité de l’air et de l’eau. Sans oublier que les terrains concernés sont liés à la bataille de Hatten-Ritterswiller (1945). Une des raison qui me semble fondamentale est le manque de concertation : certains habitants estiment ne pas avoir été suffisamment informés ou consultés. Pour finir des alternatives sont possibles tel que le développement d’activités plus durables, la valorisation du patrimoine historique et naturel ...
N° 33 : 23 novembre 2025 - 21:23
Auteur : Philippe Merkling
L’étude d’impact de la ZAC de Hatten est globalement satisfaisante selon l’autorité environnementale concernant la prise en compte des enjeux environnementaux majeurs et le respect de la séquence ERC. Elle traite correctement les zones humides et la biodiversité avec leurs fonctionnalités écologiques.
Cependant, elle présente des insuffisances notables concernant l’identification et la quantification systématique des services écosystémiques :
1. Pas d’évaluation globale des services rendus par les 43,7 ha de terres agricoles avant leur artificialisation
2. Pas de quantification des pertes en termes de production alimentaire, stockage carbone, régulation climatique, pollinisation
3. Sous-estimation de certains enjeux patrimoniaux et paysagers selon les observations publiques
4. Manque de zones tampon pour préserver la biodiversité au voisinage, point relevé par la MRAe
Pour être pleinement satisfaisante au regard de l’approche moderne des services écosystémiques recommandée par la doctrine française et européenne, l’étude d’impact n'aurait-elle pas pu ou dû inclure une évaluation multicritères qualitative et si possible quantitative de l’ensemble des services rendus par les écosystèmes concernés, et pas seulement se concentrer sur les zones humides et les espèces protégées ?
Le projet reste contesté par une partie de la population locale qui perçoit des pertes de services écosystémiques que l’étude d’impact n’a pas documentées.
Une identification plus claire et quantifiée de la perte en services eco-systémiques comparée aux bénéfices attendus du projet manque à l'information complète du public. 43 ha de terres agricoles représentent un enjeux majeur. Le porteur de projet peut-il fournir cette analyse multicritères et les elements chiffrés afin qu'il puisse être joint au rapport de Mme la commissaire enquêtrice ? Il permettra dans ce cas un éclairage complémentaire pour les décideurs.
N° 32 : 23 novembre 2025 - 10:58
Auteur : Florence Groff
Il y a de moins en moins de terres agricoles et les parcs de géothermie se multiplient partout. Ce parc à Hatten est une hérésie, ces hectares doivent rester agricoles d'autant plus qu'ils sont sur un site militaire, de mémoire, de l'offensive Nordwind où tant de militaires de tous les côtés sont décédés. Il faut au contraire préserver ces lieux historiques pour les générations futures. Je jamais oublier !
Je suis totalement contre ce parc géothermique !!!
N° 31 : 23 novembre 2025 - 08:43
Auteur : Eric Hueber
Encore un sinistre projet qui sacrifie notre socle commun de survie : notre sol. Le chantage à l'emploi fonctionne encore à Hatten, comme dans les années 70, alors que nous savons aujourd'hui tous que nos conditions de vie sur terre sont en danger. Que des catastrophes naturelles liées au changement climatique menacent les habitant de notre territoire. Que l'artificialisation des terres est une cause majeure du réchauffement climatique. Heureusement il existe un dispositif de raison (sobriété actée dans nos lois depuis 1983*) : le ZAN. Si on s'y réfère (mondiagartif.beta.gouv.fr), l'étalement urbain de votre commune a atteint en 2023 50% du potentiel alloué jusqu'en 2030. On peut déjà s'étonner que l'étalement urbain augmente alors que la population diminue, ce qui signifie que si des emplois sont créés, ils ne sont pas pour les locaux. En admettant que Hatten n'ait rien bétonné depuis 2 ans, il vous reste donc 3ha maximum jusqu'en 2030...
et ce projet fait 43ha !
C'est de la pure folie !

*article L. 110 du c.urb. (loi du 7 janvier 1983) : "Afin d’aménagement le cadre de vie, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs décisions d'utilisation de l'espace"
N° 30 : 23 novembre 2025 - 08:20
Auteur : anonyme
Non au parc industriel
N° 29 : 22 novembre 2025 - 12:20
Auteur : anonyme
Je pense qu'il faudrait préserver notre ressource en eau vitale pour tous plutôt que de privilégier les intérêts pecuniers d'un petit nombre
Que ferons nous quand l'eau sera devenue trop rare ou impropre à la consommation
N° 28 : 22 novembre 2025 - 11:47
Auteur : anonyme
Il y a déjà de (trop) nombreuses zones artisanales ou industrielles sur notre territoire qui sont en partie vides alors pourquoi en créer encore d'autres, dépenser de l'argent public et bétonner sur les vestiges d'une guerre qu'il faudrait au contraire honorer, par respect envers tous ces soldats qui sont morts pour que nous puissions continuer à vivre libres !!!
N° 27 : 22 novembre 2025 - 08:07
Auteur : anonyme
Suppression de Terre agricole pour aller miner du lithium, qui va polluer les terres et les sols, et destruction des éco systèmes présents. On a pas besoin de ça actuellement. Projet inutile et délétère.
N° 26 : 21 novembre 2025 - 22:56
Auteur : anonyme
Lieu historique et de mémoire internationale à conserver!

Que les jeunes américains et allemands tués sur ces terres, puissent continuer à recevoir les hommage et notre respect qui leur sont dûs.
N° 25 : 21 novembre 2025 - 21:05
Auteur : Daniel Zivic
Je suis solidaire avec le Collectif HATTEN Demain,. Cette terre est, et dois rester un lieu de mémoire et de respect pour tous ces soldats qui ont sacrifiés leur vie, sans oublier les civils. Ancien Lauterbourgeois, expatrié en Champagne, soutien total au collectif.
N° 24 : 21 novembre 2025 - 20:44
Auteur : anonyme
Préservation du patrimoine d abord. Malgré nous, résistants mémoire oblige. Respect aux tombés!
N° 23 : 21 novembre 2025 - 12:20
Auteur : anonyme
NON, NON et encore un gros NON !

Cela dénature le paysage et c'est une perte pour nos paysans d'aujourd'hui et de demain, eux qui nous nourrisse chaque jour.
De plus les souvenirs du passé, qu'il ne faut pas oublié.
N° 22 : 20 novembre 2025 - 21:37
Auteur : anonyme
Préservons notre patrimoine, pour la mémoire de nos ancêtres tombés au combat et ceux qui ont voués leurs vie à préserver cette mémoire.
N° 21 : 20 novembre 2025 - 19:49
Auteur : Christian Schiestel
Bonjour, encore des terrains agricoles utilisé pour une zone industrielle et je viens de l'apprendre aparament une ancienne zone de combat de 1939/1945. Pourquoi ne fait t'on pas un recensement des zones industrielles en friche dans les alentours de Hatten , combien de terrain en friche et à l'abandon dans les alentours ? Là on viabilise un terrain, on betonne je pensais que dorénavant d'après la loi il y a zéro zone artificielle. Mais apparemment ça compte pas tout le monde .Et pour les emplois qu'on promet on verra .....et là je reviens sur toutes nos friches industrielles à l'abandon donc plus d'emplois.
N° 20 : 20 novembre 2025 - 17:37
Auteur : anonyme
Bonjour,
Je pense qu il faut laisser la terre aux agriculteurs qui nous nourrissent , entre autre la ferme d Hélène Faust et de Daniel Hoeltzel, ainsi que tous les autres. Les industries il faut les implanter sur les friches industrielles , friche de la raffinerie de Reichstett où il y a encore de la place, qui est proche de Strasbourg et de l autoroute.
Les terres agricoles n ont pas de prix , l argent ne nous nourrit pas, c est la terre qui nous nourrit.
Merci de réfléchir à ce que nous laissons à nos enfants car la terre ne nous appartient pas, nous l empruntons à nos enfants.
N° 19 : 20 novembre 2025 - 13:17
Auteur : anonyme
Il est nécessaire, utile, et important de conserver les traces de notre passé mais aussi garder la mémoire de ceux qui se sont battus dans notre région.
L'Alsace après avoir été balancée et disputée entre la France et l'Allemagne peut et doit maintenir la mémoire de l'un et l'autre camps.
Ne serait ce qu'en mémoire de nos parents et grands-parents dont certains ont été des MALGRÉ NOUS (hommes ET femmes) et dont l'histoire est méconnue tant par la population, que par les livres d'histoire et encore bien moins par nos politiques.
N° 18 : 20 novembre 2025 - 09:32
Auteur : anonyme
Il me parait complement contradictoire au bon sens humain et écologique de faire ce parc pour les raisons suivantes :
- les agriculteurs historiques du village sont sortis s'installer à l'extérieur de l'agglomération pour pouvoir travailler dans leur espace dédié mais se font encerclés par des entreprises externes qui n'ont aucune vocation agricole.
- écologiquement, les terres agricoles classées Biologiques seront irrémédiablement perdues. Ceci a un impact écologique négatif irréversible pour les biotopes locaux. Les exploitants perdent leur outil de travail, qui ne retrouveront pas de terres équivalentes et encore moins en biologiques et sont voués à disparaitre.
- gâcher de la terres fertiles de très bonnes qualités alors que des zones industrielles d'Alsace du Nord se vident et restent à l'abandon sans reprises et dépollution dans les secteurs de Wissembourg. Ceci témoignent bien de notre société de consommation, on jette ou abandonne des lieux pour repartir d'une feuille blanche ailleurs sans ranger son désordre! Ce n'est pas ce que j'apprend à mes enfants ni ainsi que j'ai été éduqué
- quel sera l'apport aux communes environnantes? La création d'emploi? Ces postes seront-ils effectivement occupés par la population locale? Je suis plutôt convaincu que la qualification spécifiques de ces postes drainera de la population externe ici qui fera ses courses à Haguenau ou au shoping promenade....
- encore plus de circulation dans le village qui ramènera de plus en plus de situation à risque et catastrophe obligeant les communes à adapter en permanence son infrastructure. Et comme la tendance est à saccader la circulation, les villageois autochtones seront aussi freiner dans leur circulation.
- et qu'en est-il des nuisances sonores, visuelles et olfactive? Je préfères largement la douce musique d'une moissonneuse batteuse en action au loin 2 jours par ans qu'une usine qui fait du bruit 365 jours par an!!!!!
- et le coté historique du site, je n'en parle pas! Tout ce sang versé pour défendre une terre ravagée par le béton et le lithium!

utilisons les espaces industrielles à l'abondon ailleurs pour sauvegarder la souveraineté industrielle du territoire et garder nos jeunes en Alsace du nord à la place de ruiner l'activité agricole et forcer notre population à quitter leur village natale
N° 17 : 20 novembre 2025 - 09:26
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N° 16 : 19 novembre 2025 - 21:05
Auteur : anonyme
Je trouve regrettable que l'Alsace, qui est une région relativement petite mais dense en termes de population, œuvre à utiliser le peu de terres arables et riches d'une Histoire à la croisée des peuples et de la géopolitique pour créer des pollutions de tous ordres, pour le profit des grands groupes économiques, et les intérêts politiques d'une minorité.
N° 15 : 19 novembre 2025 - 15:34
Auteur : anonyme
Le choix se fait entre la création d'un parc industriel pour des emplois non garantis ou le sauvetage - préservation - mise en valeur du dernier champ de bataille alsacien de la 2ème guerre mondiale visible.

Et bien mon choix est clair net et précis: la préservation de notre patrimoine naturel et culturel doit etre une priorité!

Non au parc industriel, allez donc plutôt re-utiliser des friches industrielles existantes!!!
Ne créez pas un nouveau désastre architectural pour satisfaire quelques poches déjà bien remplies
N° 14 : 19 novembre 2025 - 15:00
Auteur : anonyme
Je suis pour , si on préserve la nature et le passage aux habitants sans discrimination et préserver la tranquillité des habitants et Le paysage.
N° 13 : 19 novembre 2025 - 14:00
Auteur : anonyme
On ne peu bétonner ce champ de bataille, je suis originaire de Rittershoffen, je connais l’histoire de la guerre 39-45, ma grand mère m’a racontée ce qui c’est passé.
Le problème est, su avec l’argent ils arrivent à tout acheter, mais ça,NON
N° 12 : 17 novembre 2025 - 22:55
Auteur : Axel Imhof
Le 6 juin 2025, la paroisse protestante de Hatten, l’association Hattenoise A2mg et le CMR ont organisé une table ronde à propos de ce projet. L’idée n’était pas d’avoir un parti pris pour ou contre mais d’aider les nombreuses personnes qui s’intéressent à ces enjeux de territoire en leur apportant des connaissances et en leur donnant la parole.
Voici quelques remarques que je tire de cette rencontre et de la lecture des documents de l’enquête publique :

- La présentation du projet de ZAC montre que cette zone s’inscrit dans un projet plus global autour de la géothermie et du lithium qui concerne toute la CdCOF et au-delà. Les différents éléments de ce projet sont clairement interdépendants. Sans les forages à Schwabwiller, Soultz-sous-forêt et Rittershoffen, une raffinerie de lithium sur Hatten ne sert à rien. Dès lors, le fait de segmenter et de démultiplier les enquêtes publiques ne risque-t-il pas de compromettre la capacité des citoyens à avoir une vision globale et ajustée du projet ? Une telle transformation du territoire ne nécessiterait-elle pas une réflexion plus globale et plus profonde ?

- Lors de notre rencontre du 6 juin, la question de l’eau nous a beaucoup occupés, de nombreux participants ont témoigné de leur inquiétude à ce sujet. La captation de l’eau par l’usine de raffinage du lithium notamment ne risque-t-elle pas de générer des conflits d’usage ? N’y a-t-il pas de risques de pollution de la nappe phréatique ? Je ne vois aucune information précise à ce sujet. Combien de M3 d’eau transiteront chaque jour par l’usine ? Quels éléments chimiques seront présents dans les eaux rejetés, en quelle quantité, et comment seront-ils traités ? L’eau est un bien commun, son utilisation a un impact sur la vie de tous les habitants, qui ont toute légitimité à attendre la plus grande transparence sur ces questions. Aussi, je suggère de consacrer une attention particulière à la gestion de l’eau dans votre rapport pour savoir précisément de quelles informations nous disposons et de quelles informations nous ne disposons pas. Si les entreprises qui prendront en charge le raffinage ne sont pas capables de fournir des estimations précises à ce sujet, qui puissent être rendues public, cela devrait peser fortement dans votre décision d’émettre ou non un avis favorable.

- Pour donner une idée complète et juste du projet de ZAC, le dossier ne devrait-il pas inclure des informations sur les personnes qui exploitent actuellement ces terres agricoles et qui vont être expropriées ? Une exploitation agricole est souvent un projet de vie qu’il serait important de faire connaitre. Les habitants devraient savoir ce que ce projet menace pour pouvoir se prononcer de façon éclairée.

- La forte interdépendance des différentes composantes (forages, raffinerie, clients chaleur) ne rend-elle pas ce projet industriel très fragile ? Si un seul maillon de la chaine tombe, tout l’édifice s’écroule. Sans valorisation du lithium, la rentabilité de la géothermie est menacée. Idem si les clients chaleurs venaient à manquer. Si les forages devaient être abandonnés, par exemple à causes de risques de séisme, ni la raffinerie ni la ZAC n’auraient plus de raisons d’être. A moyen ou à long therme, l’abandon de cette ZAC, laissant derrière elle friche industrielle et chômage (si vraiment elle devait créer de l’emploi qui profiterait aux habitants de la région), n’est-il pas pré-programmé ?

- Quel aménagement est prévu autour du cimetière juif pour préserver ce lieu ?
N° 11 : 17 novembre 2025 - 22:15
Auteur : Philippe Merkling
Mme la commissaire equêtrice,

Veuillez trouver ci-dessous mes observations et propositions par rapport au projet d'OAP pour la zone IAUt. Mes propositions visent à repondre de façon plus ambitieuse aux objectifs d'excellence et d'exemplarité environnementale annoncés à l'occasion de la phase de concertation.

L’OAP du parc industriel de Hatten est globalement très ambitieuse. Je propose cependant plusieurs axes d’améliorations.


Renforcer l’ambition écologique quantitative.  L’OAP prévoit 20 % d’espaces verts en pleine terre, il serait possible d’aller plus loin, en visant à terme 30 % pour se rapprocher des références des parcs d’activités à haute qualité écologique, et en instaurant des objectifs chiffrés pour les toitures et façades végétalisées.

Accentuer la gestion de la biodiversité: L’OAP pourrait plus explicitement prévoir un plan de gestion écologique, suivi annuel et dispositifs de corridors écologiques internes pour favoriser les continuités entre forêts, zones humides et espaces agricoles.

Dispositif de gouvernance et de suivi  : Préciser dans l’OAP le mode de gestion et de suivi des engagements, avec la création d’un comité de suivi, la publication annuelle d’indicateurs de performance environnementale,avec l’objectif d’obtenir un label type PARC+ ou ISO 14001 pour le site.

Cordiales salutations,
N° 10 : 16 novembre 2025 - 22:36
Auteur : Frank Grigoletto
Non à l'implantation d'une usine de raffinage de lithium à Hatten !
Chers concitoyens, élus locaux et défenseurs de notre territoire. Opposons nous fermement au projet d'implantation d'une usine de raffinage de lithium sur la commune de Hatten. Ce projet, présenté comme une opportunité économique, menace irréversiblement notre environnement, notre patrimoine historique et notre qualité de vie. Voici les raisons impérieuses qui nous poussent à dire NON :
1. Une catastrophe écologique imminenteHatten jouxte une forêt classée Natura 2000, un site protégé au niveau européen pour sa biodiversité exceptionnelle. L'installation d'une usine de raffinage de lithium, processus hautement polluant, entraînerait :Rejets toxiques dans l'air, l'eau et les sols (acides, métaux lourds, solvants chimiques).
Destruction d'habitats naturels pour la faune et la flore protégées.
Consommation massive d'eau dans une région déjà vulnérable aux sécheresses.

Ce n'est pas du développement durable, c'est une agression contre un écosystème fragile que l'Europe s'est engagée à préserver.
2. Un risque sismique sous-estiméLa région alsacienne n'est pas à l'abri des mouvements tectoniques. L'extraction et le raffinage du lithium impliquent des forages profonds, des injections chimiques et des infrastructures lourdes. Ces activités pourraient :
Provoquer des microséismes, comme observé dans d'autres sites industriels similaires.

Fragiliser le sous-sol près d'une zone habitée et boisée.

Pourquoi prendre ce risque inutile alors que d'autres régions, géologiquement plus stables, pourraient accueillir ce type d'industrie ?
3. Une durée d'exploitation dérisoire : seulement 10 ans maximumLe gisement local de lithium est limité. Les études estiment une exploitation viable de 8 à 10 ans au maximum. Après cela ?
Une usine abandonnée, des friches industrielles polluées.
Des emplois temporaires suivis d'un chômage structurel.
Un paysage sacrifié pour une ressource éphémère.

Pendant ce temps, d'autres technologies de batteries émergent : batteries sodium-ion, batteries à état solide, ou encore batteries organiques, moins polluantes, plus recyclables et sans lithium. Pourquoi détruire notre territoire pour une technologie déjà en voie d'obsolescence ?
4. Un affront à notre mémoire collective Hatten n'est pas un terrain vague. C'est un lieu de mémoire. En janvier 1945, lors de l'opération Nordwind, dernière offensive allemande sur le front Ouest, des centaines de soldats américains sont tombés pour libérer notre village. Un mémorial leur rend hommage, symbole de sacrifice et de paix.
Installer une usine à cet endroit :
Cachera le mémorial derrière des hangars industriels.
Salira la mémoire de ces héros en transformant un lieu de recueillement en zone polluée.
Profanera un site historique pour un profit à court terme.

Ce n'est pas du progrès. C'est une insulte à l'Histoire.
Exigeons :
L'abandon immédiat de ce projet.

La protection renforcée du site Natura 2000 et du mémorial.
Le développement d'alternatives durables : énergies renouvelables locales, tourisme historique, agroécologie.

Hatten mérite mieux qu'une usine polluante et éphémère.
Protégeons notre terre, notre histoire, notre avenir.Non à l'usine de lithium à Hatten !
Oui à un développement respectueux et pérenne !
– Mobilisez-vous.
Pour Hatten, pour nos enfants, pour la mémoire de ceux qui nous ont libérés.
N° 9 : 15 novembre 2025 - 14:49
Auteur : André EISELE
Bonjour Madame,
Je me permets de vous soumettre mes griefs (non exhaustifs) qui justifient ma totale hostilité concernant ce projet qui va détruire durablement notre identité de commune agricole et notre art de vivre.
- tout le monde peut comprendre que le trafic routier, déjà surchargé à l'heure actuelle aux heures de pointe, va s'amplifier avec la création de 1000 emplois et créer des goulots d'étranglement, avec 3 ronds-points sur une distance de 1 à 2 kms.
- la proximité des maisons d'habitation pose problème, au vu des risques industriels induits et la dangerosité du stockage du lithium, qui comme chacun le sait est très inflammable ( nombre élevé d'incendies occasionnés par les batteries lithium).
- de plus, les terrains hors du traitement du lithium ne rentrent pas dans le cadre du PENE et relèvent d'une comptabilisation qui doit respecter la loi climat et résilience.
- vu l'ampleur du projet,la qualité de l'air et de l'eau va être impactée et la problématique de la ressource en eau ainsi que l'évacuation des eaux usées se posera tôt ou tard. D'ailleurs, la question se pose quant à la capacité de traiter les eaux usées par la station d'épuration de Buhl, alors qu'elle rencontre déjà des problèmes pour traiter les volumes générés lors d'événements pluvieux importants.
- nous ne connaissons pas à l'heure actuelle les entreprises qui vont s'implanter sur ce site et le cahier des charges qui sera établi lors de la vente des terrains, n'a toujours pas été divulgué.
- 100 ha, telle est la surface occupée par la zone artisanale actuelle et la zone industrielle future. 100 ha de terre nourricière, qui permettrait notamment de lutter contre le réchauffement climatique, passe à la trappe avec un impact fort sur la biodiversité et la perturbation d'un milieu naturel exceptionnel.
- artificialiser et bétonner une terre chargée d'histoire où a eu lieu une terrible bataille faisant un nombre élevé de morts, est pour moi un sacrilège et un pied de nez à notre passé.
Sachez que : QUI PROFANE LE PASSÉ N'A PAS D'AVENIR !
Cordialement.
N° 8 : 14 novembre 2025 - 22:52
Auteur : Philippe Merkling
Organisation : Citoyen
Madame la commissaire enquêtrice,

Veuillez trouver ci-dessous mes observations et propositions relative à la mise en comptabilité du PLUI de Hatten et plus précisément du projet de règlement pour le zone IAUt.


Article 4 IAUt - Eaux usées

Alinéa 3 : « Si les effluents sont de nature à compromettre le bon fonctionnement des installations d'épuration des eaux usées, ceux-ci pourront être soumis à un pré-traitement approprié avant rejet dans le réseau public. »

Les sels de lithium sont techniquement compatibles avec les stations d’épuration à faibles concentrations (quelques µg/L à dizaines de µg/L), car ils ne perturbent pas significativement les processus biologiques. Cependant, ils ne sont pas éliminés par les traitements conventionnels et se retrouvent intégralement dans les effluents, posant des risques écotoxicologiques démontrés, pour les milieux récepteurs.

Je propose de compléter l’alinéa 3 avec le paragraphe ci-dessous :

« Avant tout rejet dans le réseau d’assainissement, les effluents contenant des sels de lithium devront faire l’objet d’un traitement approprié permettant d’atteindre les normes en vigueur pour un rejet dans le milieu naturel,avant rejet dans le reseau de collecte des eaux usées et sans effet de dilution apporté par les eaux usées provenant d'autres installations.



Alinéa 4 : « Toutes constructions ou installations devront être traitées par un dispositif conforme à la réglementation en vigueur. »
La formulation de cet alinéa est trop vague et n’est pas claire. Aucune disposition n'est prévue en cas d'absence de réseau public.
Ajouter un alinéa 2bis explicite : « En l'absence de desserte par un réseau public d'assainissement, les constructions ou installations devront être équipées d'un système d'assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur, dans l'attente du raccordement au réseau public. »

Pour une zone à urbaniser en cours d'aménagement le réseau public peut ne pas être immédiatement disponible. L'absence de prescription claire peut bloquer les premières autorisations d'urbanisme, créer une insécurité juridique, retarder le démarrage du projet.

Article 7 IAUt - Implantation par rapport aux limites séparatives, alinéa 1
« Lorsque la limite séparative est une zone agricole (A) ou naturelle (N), alors les constructions doivent être implantées en retrait de 4 mètres minimum. »

Pour une zone d'activités industrielles (raffinage de lithium, valorisation géothermie) générant potentiellement des nuisances significatives (bruit des installations, émissions, trafic poids lourds, activité 24h/24), un recul de seulement 4 mètres avec des zones agricoles et naturelles semble est très insuffisant.
Toutes les zones d’activités du règlement appliquent le même recul de 4m, quelle que soit l'intensité de l’activité. Par exemple :
UX Activités artisanales, industrielles, commerciales ( 4 mètres).
UT Activités géothermiques et substances connexes ( 4 mètres)
La zone IAUt, destinée à des activités industrielles lourdes (extraction chimique, valorisation de ressources minérales), devrait justifier un recul supérieur.
L'article 6 IAUt impose un recul de 30 mètres depuis les lisières boisées, ce qui montre une préoccupation environnementale. Pourquoi seulement 4m avec les zones A et N ?
Je propose de réévaluer le recul à minimum 6 à 8 mètres minimum avec les zones A et N. Ou, prévoir un recul variable selon le type d'activité et le niveau de nuisances (ICPE classées)

Article 9 IAUt : Absence de règle d'emprise au sol.

« Il n'est pas fixé de règle. Toutefois, le projet devra respecter les orientations de l'OAP qui précise les attentes sur la densité des constructions et l'optimisation de l'occupation des lots. »

Cela est incohérent avec l’article 13 IAUt qui impose 10% minimum d'espaces de pleine terre (coefficient de biotope). La gestion des eaux pluviales nécessite des surfaces perméables suffisantes. Le renvoi à l'OAP est insuffisant car les OAP ont une valeur de compatibilité et non d'opposabilité stricte contrairement au règlement.

L'article 2 IAUt, alinéa 1 impose :
« Les occupations et utilisations du sols autorisées doivent être compatibles avec l'OAP ».

L’OAP n’impose pas de densités, emprises ou hauteurs chiffrées. Elle fixe uniquement des objectifs qualitatifs (“forte densité”, “optimisation maximum”) et une règle sur les espaces verts (20% minimum de pleine terre). L’absence de règles quantitatives aux articles 9 et 10 pose plusieurs difficultés :
Difficulté d’appréciation de la compatibilité : Comment vérifier qu’un projet respecte l’objectif de “forte densité” sans aucun critère chiffré dans le règlement ? Un projet avec 30% d’emprise au sol serait-il compatible ? Et un avec 20% ? L’absence de seuil rend l’appréciation subjective et source de contentieux potentiels.

Je propose de fixer une règle d’emprise au sol de 70% maximum comme dans les autres zones d'activités, tout en maintenant le renvoi à l'OAP pour l'optimisation. Cette règle garantirait, une gestion efficace des eaux pluviales. Les cumuls pluviométriques attendus dans le futur et rendus possibles par les effets du changement climatique imposent une règle volontariste est compatible avec la doctrine doctrine régionale de gestion des eaux pluviales en région Grand Est élaborée par la DREAL Grand Est

Article 10 IAUt - Hauteur maximale des constructions

> « Il n'est pas fixé de règle. Cependant :
> - Un traitement des façades des constructions devra être réalisé afin d'assurer leur intégration paysagère
> - L'implantation des ouvrages techniques, tels que les cheminées, silos, tours de fabrication devra être étudiée de façon à favoriser leur intégration dans le paysage urbain et ainsi limiter leur impact visuel dans l'environnement »


La zone est entourée de zones agricoles (A) et naturelles (N) avec des enjeux paysagers. Les prescriptions qualitatives (« intégration paysagère », « limiter l'impact visuel ») sont trop subjectives sans plafond quantitatif. Comparaison avec d'autres zones d'activités : IAUX :15 mètres hors tout. UX 15m (UXa) ou 12m (UXc)
La zone UT (géothermie à Schwabwiller) présente la même absence de règle de hauteur avec des prescriptions qualitatives identiques. Il s'agit probablement d'un choix délibéré pour permettre des installations industrielles hautes (silos, tours de traitement, etc.).

Dans ce cas l’impact paysager autorisé par le règlement serait majeur.

Je propose de fixer une hauteur maximale de principe de 15 mètres et de prévoir une possibilité de dérogation motivée pour les ouvrages techniques spécifiques (cheminées, silos, tours, etc…) avec étude d'impact visuel obligatoire.

Il serait également possible de fixer des hauteurs différenciées selon le type de construction :
- Bureaux, locaux sociaux : 12m
- Bâtiments de production : 20m
- Ouvrages techniques : hauteur libre avec justification paysagère

Article 11 IAUt - Aspect extérieur et aménagement des abords.

Les clôtures
4. 5. 6. Les clôtures éventuelles doivent être constituées soit par des haies vives
composées de plusieurs essences végétales, soit par des grilles, grillages
ou tout autre dispositif à claire-voie.
La hauteur de clôtures, mesurées par rapport au terrain naturel, ne pourra
excéder :
- 2,00 mètres pour les haies végétales,
- 2,50 mètres pour les grilles, grillages et autre dispositif à claire-voie.

Je propose de supprimer la limite de 2 mètres pour les haies végétales. Cette limitation est contraire aux objectifs d’intégration paysagère et peu favorable au développement de la biodiversité spécifique aux écrans végétaux.Le non recours à la haie végétale doit faire l'objet d'un accord du gestionnaire de la ZAC

Article 14 IAUt - Coefficient d'occupation du sol (COS)

Le Coefficient d'Occupation des Sols (COS) a été supprimé par la loi ALUR du 24 mars 2014.

Je propose de supprimer l'article 14ou de le reformuler : « Le coefficient d'occupation des sols (COS) prévu par les dispositions antérieures du Code de l'urbanisme n'est pas applicable. »


Défaut de renvoi au glossaire.

Le règlement de la zone IAUt ne fait aucun renvoi explicite au glossaire, contrairement aux bonnes pratiques qui consistent à indiquer « Cf. glossaire en annexe » pour les termes techniques.
Je propose d’ajouter des renvois au glossaire dans les articles 9 (emprise au sol), 10 (hauteur), 13 (coefficient de biotope entre autres).



Salutations cordiales,

Philippe Merkling
N° 7 : 13 novembre 2025 - 21:36
Auteur : Caroline PRINTZ
Absence de justification claire : Les objectifs économiques de la seconde tranche de la ZAC (environ 20 hectares) hors PENE (uniquement pour le processus minier d’extraction ou de traitement du lithium) restent flous.

Dans l’avis de l’autorité environnementale il est demandé de comptabiliser la surface hors PENE, mais la réponse de la CCOF dans le mémoire en réponse à l’avis de la Mrae (page 8) ne concerne que la tranche devant accueillir une usine liée au traitement du lithium (correspondant au cadre réglementaire du PENE).

Toutes autres activités (data center, cultures sous serre..) devraient donc être intégrées et justifiées dans le cadre règlementaire de la consommation foncière locale et de ce fait respecter la loi Zéro Artificialisation Nette des sols de la loi climat et résilience.

On peut s'interroger sur la légitimité du projet de parc industriel concernant les activités non liées au traitement du lithium. En limitant son impact et en préservant les terres agricoles fertiles, la biodiversité et le patrimoine historique du champ de bataille de 1945.
N° 6 : 13 novembre 2025 - 18:34
Auteur : Eric SCHELL
Bonjour, quelle sera l'emprise du projet du parc sur l'ancien champ de bataille de Hatten ? Sachant que pour les familles américaines des anciens combattants (morts, blessés ou portés disparus) ces terres sont des terres sacrées sur lequel beaucoup de sang a été versé.
N° 5 : 13 novembre 2025 - 17:56
Auteur : Mikel Shilling
Organisation : 14th AD Historian
As the official historian for the U.S. 14th Armored Division, I must strongly oppose the plan to pave over the historic battlefield at Hatten with an industrial park. This site is sacred ground. In January 1945, the men of the 14th Armored Division fought one of their most horrific and costly battles there, alongside their French allies, to liberate Alsace from Nazi occupation.

To erase this ground under concrete would be to erase an essential chapter of both American and French history. It stands as a powerful reminder of the price of freedom and the sacrifices made on French soil. The battlefield should be preserved and protected, not industrialized, as a lasting memorial and educational resource for future generations.

I urge local and national officials to reconsider this plan and to work with historians, veterans organizations, and heritage groups to safeguard the memory of those who fought and died at Hatten.

With deep respect,
Mikel Shilling
Historian, 14th Armored Division
N° 4 : 13 novembre 2025 - 11:13
Auteur : Benjamin RAPP
Dans la pièce 6 du dossier de demande d'autorisation environnementale, à la page 19, la synthèse des enjeux indique un enjeu moyen pour le paysage. Or, l'emprise du projet représente 43 hectares, au détriment de terres agricoles actuellement exploitées. Une telle consommation d'espace paraît difficilement compatible avec la qualification d'"enjeu moyen".

De plus, la zone d'aménagement projetée sera adjacente à la casemate Esch, symbole fort de l'histoire de Hatten et de l'Alsace du Nord, ainsi qu'au cimetière juif, également témoin du passé local. Il semble donc que la sensibilité paysagère et patrimoniale du site ait été sous-estimée dans l'évaluation des impacts.

Par ailleurs, les habitants de Hatten signalent déjà une circulation importante de poids lourds traversant le village. L'implantation d'une nouvelle zone d'activités risque d'aggraver cette situation, plutôt que de l'améliorer.

Enfin, l'enjeu pour l'emploi et l'économie a également été classé comme moyen, alors même que les porteurs du projet annoncent la création de 2000 emplois. Cette contradiction interroge la pertinence du classement et, plus largement, la cohérence globale de l'évaluation du projet.

En conclusion, j'estime que certains impacts potentiels du projet, notamment sur le paysage, le patrimoine et la circulation, ont été sous-évalués dans l'analyse présentée.
N° 3 : 13 novembre 2025 - 09:57
Auteur : Daniel PFEIFFER
Par la présente je tiens à faire part de ma totale opposition à ce projet. Non seulement pour la préservation de nos terres agricoles fertiles, mais aussi pour notre résilience alimentaire en produits sains et afin de pouvoir profiter de circuits courts, qui vont être plus que vitaux vu les scandales sanitaires de plus en plus fréquents.
A cela s’ajoute bien-sûr la préservation de notre patrimoine et la mémoire des champs de bataille qu’ont connu nos communes.
Nous avons également une chance inouïe de pouvoir profiter d’une magnifique forêt, qui va forcément être impactée très négativement par la pollution que va engendrer ce parc industriel.

Il y aura aussi l’augmentation du trafic routier qui est déjà très perturbé aux heures de pointe, à cela devra encore s’ajouter le trafic de toute une zone industrielle supplémentaire, avec les poids-lourds qui vont transiter à longueur de journée.

A l’origine je suis venu sur Hatten parce que justement il y fait bon-vivre, pour ses champs, sa forêt, les grands espaces et sa tranquillité. Je doute que beaucoup de gens soient encore intéressés à venir s’installer ici dans les conditions qui se dessinent.
En somme ce parc va peut-être profiter aux investisseurs et aux technocrates porteurs de ce projet, mais sûrement pas aux habitants et aux villages alentours…

Concernant la vision future où tout va dépendre des batteries lithium, c’est juste du pur délire et de la folie, tout le monde se rend compte à présent où commence à se rendre compte que le tout électrique n’est juste pas possible et viable. La propagande et le délire des mondialistes ne nous concerne pas. C’est un effet de mode qui va vite s’estomper, et une fois que le mal sera fait et que tout sera détruit il sera trop tard.

Je souhaite également ajouter à cela la dangerosité que représente la production, la transformation et le stockage de lithium aussi près des habitations. Là pareil, je suppose que la plupart des gens censés ont compris la dangerosité que représente ce métal qui s’ auto-enflamme au contact de l’air et de l’eau. Pour ceux et celles qui ne le saurait pas : « Le lithium est un métal très réactif qui réagit rapidement au contact de l'air humide. Il se combine avec l'azote de l'air même à température ordinaire, et peut s'enflammer à chaud avec l'oxygène pour former de l'oxyde de lithium, un composé caustique. »
D’ailleurs, est-ce que grâce à ce nouveau parc on va se retrouver dans une zone à risque technologique ? Car autant dire qu’on ne va plus pouvoir dormir tranquille avec cette bombe à retardement juste à côté. Même si on nous fait miroiter que tout est sous contrôle, cela n’engage que ceux qui veulent bien y croire. On sait bien que la réalité est bien différente, d’ailleurs il suffit de s’informer un peu sur la fréquence et le nombre d’incidents dans ce domaine en Chine, en Corée et même en France. Alors oui ne vous inquiétez pas, on maîtrise jusqu’à ce qu’on ne maîtrise plus.

Pour terminer, je sais que les entreprises apportent de l’argent à la commune et que ça aide à payer l’entretient, l’énergie, etc... mais vouloir toujours plus grand et vouloir toujours attirer plus de monde n’est peut-être pas la priorité de la majorité des habitants. Quitte à payer un peu plus de charges, est-ce que la destruction continue et sans fin de notre environnement et de notre patrimoine en vaut la chandelle, pour un parc industrielle qui va de toute façon devenir obsolète en quelques années ? Donc pourquoi ne pas aller sur les zones déjà abandonnées ?
N° 2 : 13 novembre 2025 - 05:24
Auteur : TOBIAS Baltzinger
Bonjour,

Je suis défavorable a ce projet.
Avec la conjoncture climatique actuelle, il est plus judicieux de construire des zones industrielles sur d’ancienne friches pollué que sur de la belle terre. On ne pourra plus faire de la belle terre alors que détruire des bons et beaux sol en agriculture biologique est long et complexe.
Il y a deja plusieurs site industrielles innocupé pouvant etre réaménagé et sortir de l’abandonné.
N° 1 : 13 novembre 2025 - 02:48
Auteur : anonyme
Cher Monsieur ou Madame,

I am writing on behalf of myself and my grandfather, S/S William T. Sell Troop E 94th Cav. Recon. Mechanized 14th Armored Division. The battle at Hatten-Ritterschofen during the very cold month of January 1945 was a key turning point in defeating Hitler. 2,500 Germans and Americans lost their lives fighting for the freedom from the Nazis and I believe that my grandfather would want this site preserved to continue to educate people about not only the bravery of these soldiers, but to emphasize how critical this battle was in history.

France has an excellent reputation of preserving valuable buildings and locations throughout their beautiful country and this site is as rich with history as any other preserved area. My grandfather was lucky to survive, as his tank was surrounded, and he lost many good friends during this battle. Someday I'd like to visit this battlefield, as it currently is preserved, to honor my grandfather and those that died to protect our freedoms. I am sure there are many other places that an industrial field could be built, without impinging on this historic battlefield.

I appreciate your time in hearing our voices as I speak for my grandfather who passed away many years ago. He only spoke to me once about his time in France and Germany during WW II, but by preserving this site as it is, this battlefield will live on to tell the story of this devastating time in history.

Avec mes chaleureuses salutations,
Lisa
Etats-Unis